Le syndicat représentant les chauffeurs d’autobus et opérateurs de métro de la Société de transport de Montréal (STM) a approuvé l’entente de principe signée le mois dernier. Ce volet des conflits de travail à la STM est donc terminé.
Les membres de la section locale 1983 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), ont voté en faveur de l’entente lors de deux assemblées générales tenues dimanche. Le vote survient après une période d’étude de plus de sept jours de débats.
Selon le SCFP 1983, l’entente prévoit des augmentations salariales échelonnées sur quatre ans: 2,5 % en 2025, 4,5 % en 2026, 3,25 % en 2027 et 2028, ainsi que 4 % en 2029, pour un total de 17,5 %. Un montant forfaitaire équivalant à 2,5 % serait également versé pour l’année 2025.
Parmi les autres éléments mis de l’avant, le syndicat mentionne la création d’une banque de temps cumulé, l’ajout de « temps de battement » sur les lignes courtes, ainsi qu’une plus grande flexibilité visant la conciliation travail-vie personnelle. Le syndicat a aussi obtenu le paiement des périodes de pause forcée entre deux voyages.
Dans sa réaction, le président du syndicat a remercié des personnes ayant, selon lui, contribué au débat public en favorisant une issue négociée. Le communiqué cite notamment la mairesse de Montréal, Soraya Martinez Ferrada, et le député de Québec solidaire Alexandre Leduc.
Le SCFP 1983 affirme toutefois que l’adoption de l’entente ne met pas fin à ses revendications concernant le financement du transport collectif.
«Le nœud du problème, c’est le sous-financement. Tant que les principales personnes concernées ne feront pas du transport collectif une priorité, nous serons voués à voir l’histoire se répéter», affirme Frédéric Therrien, président de la section locale 1983 du SCFP.
Deuxième entente sur quatre
Cette entente met fin à l’un des quatre conflits de travail qui ont secoué la STM tout l’automne. Le personnel administratif a également approuvé une entente de principe, mais les travailleurs de l’entretien mènent actuellement une grève des heures supplémentaires qui devrait affecter de façon assez importante le réseau d’autobus au retour des Fêtes. Le syndicat représentant les professionnels s’est aussi doté d’un mandat de grève.
«C’est un deuxième groupe d’employés qui se dote d’une nouvelle convention collective, ce qui témoigne des efforts des équipes de négociation d’arriver à une entente négociée qui conviennent aux besoins des deux parties et qui répond à notre cadre financier», se réjouie la directrice générale de la STM, Marie-Claude Léonard. «Maintenant, j’invite les autres groupes d’employés à poursuivre les discussions de bonne foi afin d’en arriver au même dénouement pour le bénéfice de tous.»
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