D’ores et déjà en campagne électorale, le parti conservateur par la voix de leur chef Erin O’Toole a annoncé hier son opposition au passeport et à l’obligation vaccinale exigé par le gouvernement Trudeau en proposant à la place la mise en place de tests rapides.
Vendredi dernier, le gouvernement fédéral a durci le ton dans la lutte contre la COVID-19 en imposant la vaccination aux fonctionnaires fédéraux et en exigeant une preuve vaccinale pour les voyageurs des compagnies de transports aériens, maritimes ou ferroviaires.
Si les conservateurs reconnaissent que le vaccin est un outil sûr et efficace pour lutter contre la COVID-19 et qu’ils ont lutté en ce sens, ceux-ci annoncent leur opposition aux mesures prises par le gouvernement Trudeau qui créent «une division entre les Canadiens».
«Les Canadiens veulent une approche raisonnable et équilibrée qui protège leur droit de prendre des décisions personnelles en matière de santé et la nécessité d’assurer la sécurité de tous. Ce qu’ils ne veulent pas, c’est la politisation de la pandémie. Les vaccins ne sont pas une question politique. Essayer d’en faire une question politique est dangereux et irresponsable», a déclaré le chef conservateur Erin O’Toole dans un communiqué.
S’il vient à gagner les prochaines élections fédérales, un gouvernement conservateur proposera «une approche raisonnable et équilibrée pour nous ramener à la normale» promet M. O’Toole. Des tests rapides ou un résultat négatif récent pour les voyageurs non vaccinés seront exigés lorsque ceux-ci voudront voyager à bord d’un autobus, d’un train, d’un avion ou d’un navire. Ainsi, des tests rapides ou un résultat négatif récent pour les voyageurs non vaccinés seront exigés au lieu d’une preuve ou d’un passeport vaccinale. De même, les fonctionnaires fédéraux pourraient échapper à une vaccination obligatoire en passant un test rapide quotidien.
«Ce sont des précautions raisonnables», conclut M. O’Toole