La vague de dénonciation continue dans le milieu culturel québécois avec l’annonce aujourd’hui du départ du rappeur Maybe Watson du groupe de hip-hop québécois Alaclair Ensemble.
Maybe Watson, de son vrai nom Olivier Normadin-Guénette, était l’un des 6 membres du groupe. Alaclair Ensemble a annoncé son éviction immédiate suite à une dénonciation, dans un message posté sur les réseaux sociaux vers 11h.
«Nous venons d’être informés d’une histoire inacceptable concernant Maybe Watson. En date d’aujourd’hui, il ne fait plus parti du groupe. Nous nous dissocions de lui, nous sommes sans mots…»
Dans une deuxième publication, le groupe a précisé n’être aucunement au courant des agissements de Maybe Watson avant hier soir, face à certains commentaires d’internautes affirmant le contraire: «Nous avons reçu un texto d’une amie nous expliquant l’histoire…. Et nous voilà moins d’une journée plus tard.»
Maybe Watson a réagi en milieu de journée dans une publication Facebook où il présente ses excuses aux «victimes des gestes déplacés qu’on me reproche» ainsi qu’au public.
«Mon seul souhait présentement est que le poids de ma honte et ma tristesse se traduise pour mes victimes en soulagement de leur peine», déclare-t-il.
L’artiste annonce aussi se retirer de ses activités publiques afin d’entreprendre une thérapie: «Je dois entièrement me consacrer à la reconstruction de mon être». Il demande aussi à ne pas associer le groupe Alaclair Ensemble à ces «inconduites».
Plus tôt dans la semaine, la maison de disque avait déjà dû se séparer d’un autre artiste, Obia Le Chef, à la suite d’allégation émise contre le rappeur sur les réseaux sociaux.
La maison de disque s’occupant de la carrière solo de Maybe Watson, Coyote Records n’a pas encore réagi, mais avait affirmé il y a quelques jours se dissocier «de tous les artistes, collaborateurs et partenaires d’affaires ayant été visés par des allégations».
Une vague de dénonciations
Maybe Watson se rajoute donc à la liste de nombreux artistes québécois ayant été accusé ces derniers jours de faits répréhensibles comme Yann Perreau, Bernard Adamus, Maripier Morin ou encore David Desrosiers, bassiste du groupe Simple Plan.
Depuis quelques semaines, les réseaux sociaux servent de tribune à des victimes dénonçant les harcèlements et autres types de violences qu’elles ont subis, et pas seulement dans le milieu culturel.
Mise à jour 18h13: Ajout des excuses de Maybe Watson