Culture

Musique: la folie créatrice de Lynda Lemay

Lynda Lemay présente ses deux nouveaux albums La croisée des humains et De la rosée dans les yeux

Lynda Lemay présente ses deux nouveaux albums La croisée des humains et De la rosée dans les yeux

Après une période de pause dans sa carrière, Lynda Lemay se sent désormais envahie par une folie créatrice. Elle a présenté ses deux nouveaux albums La croisée des humains et De la rosée dans les yeux en entrevue à Tout le monde en parle. C’est avec enthousiasme qu’elle expérimente de nouvelles choses.

L’idée de créer 11 albums de 11 chansons en 1111 jours a germé dans son esprit en 2017 à la suite du décès de son père. Depuis son départ, elle s’est réfugiée dans la création: «Quand j’ai plongé dans cette aventure-là, mon désir c’était d’avoir de la liberté tout en gardant ma spontanéité. J’ai touché des thèmes que je n’avais jamais touchés».

 «Je le sens aussi présent, il m’accompagne dans tout ce que je fais, je sens son énergie qui me porte» – Linda Lemay à propos de son père

La particularité de ce projet titanesque réside dans la prise de risque de Lynda Lemay, elle expérimente: «Que ce soit le cinéma, la musique instrumentale ou la narration, ce sont tous des sous-projets à ce projet. Toute cette folie créatrice, ça m’anime, ça m’allume», décrit-elle.

L’exemple parfait, c’est la chanson Mon drame dont le thème est la transidentité, elle sera présente en 11 versions différentes dans chacun des 11 albums. «Ce thème-là, on en a pas parlé assez. Il faut que les gens s’ouvrent à cette réalité et que le jugement tombe».

Lynda Lemay explique que chacun des 11 clips de la chanson forment un «mélo-métrage», c’est-à-dire que mis bout à bout cela va créer une histoire. Tous ces clips sont réalisés par Éric Morin.

Sortis cette semaine, La croisée des humains et De la rosée dans les yeux sont les troisième et quatrième opus de ce projet d’envergure.

Nul n’est prophète en son pays

La chanteuse qui a plus de 30 ans de carrière peut s’enorgueillir d’avoir rempli l’Olympia de Paris une soixantaine de fois. Toutefois, elle admet qu’elle aimerait être autant reconnue au Québec que sur le vieux continent.

«J’aimerais que les gens ici me parlent de mes textes autant que les Français, les Suisses et les Belges le font».

Elle ajoute que le plaisir reste le même que ce soit à la Chasse-galerie ou à l’Olympia.

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