Dans le récit d’autofiction Femme forêt, l’autrice et réalisatrice Anaïs Barbeau-Lavalette (La femme qui fuit, La déesse des mouches à feu) décrit la «brutalité grandiose de la vie» avec une plume sensorielle, poétique et enivrante.
Dans le chaos de la pandémie, l’artiste a trouvé refuge avec sa famille à la Maison bleue, dans une vallée où l’infiniment petit devient infiniment grand.
En plein isolement, elle trouve un sens à ce qui l’habite et à ce qui l’entoure en magnifiant les rituels du quotidien et en puisant dans ses racines. En résulte une magnifique ode à la vie plus grande que nature.
Je sculpte du bonheur à la hache; c’est actuellement l’unique pouvoir qu’il me reste et je m’accroche à lui pour ne pas tomber.
Extrait de Femme forêt
Femme forêt est publié aux éditions Marchand de feuille.