Culture

Cannes: Les Petites Palmes de Métro

Parce qu’on a vu tant et tant de bons films et parce qu’on est un peu triste que ce soit fini, on s’est amusé à décerner «nos Petites Palmes» parmi les œuvres que nous avons vues, toutes catégories confondues (et toutes catégories inventées). Pour le fun.


L’animal s’étant le plus illustré à l’écran. Toute la ménagerie exotique dans The Lobster, de Yorgos Lanthimos, dont le chameau, l’âne et le flamant rose. Mention spé­ciale aux nombreux cygnes en serviettes de bain qui «habitent» le chic complexe hôtelier faisant office de décor dans Youth, de Paolo Sorrentino.

https://www.youtube.com/watch?v=ZJzOlCB9ND4

La chanson pop qu’on a été le plus heureuse d’entendre sur une bande-son. Baby’s Coming Back to Me, de Jarvis Cocker, dans Mia Madre, de Nanni Moretti (étrange, mais ça marche).

Le prof qu’on aurait aimé avoir. Le ténébreux Joaquin Phoenix, qui joue le professeur de philosophie désillusionné de la vie dans Irrational Man, de Woody Allen.

Le film le plus courageux. Le documentaire An Open Secret, d’Amy Berg, qui dévoile le cas de plusieurs enfants stars abusés sexuellement par des personnages influents de Hollywood.

Le meilleur bad boy. L’insondable Benoît Magimel, au visage préoccupé et au coat de cuir usé, qui incarne un travailleur social au parcours houleux dans La tête haute, d’Emmanuelle Bercot.

Le long métrage le plus romantique. Eh oui… Love, de Gaspar Noé. Tsk, tsk. Malgré tout le battage médiatico-pornographique, C’EST romantique.

La transformation d’état la plus épatante. «Mike» Fassbender qui incarne un Macbeth en 100 nuances de folie et de grandeur dans l’adaptation shakespearienne signée par l’Australien Justin Kurzel.

L’ambiance la plus captivante. Celle, tendue, explosive et angoissante, du très grand Sicario, de Denis Villeneuve.

L’aliment le mieux célébré. Le haricot rouge dans An, de la Japonaise Naomi Kawase. Une légumineuse qu’on apprend à écouter (écouter, vous avez bien lu), à respecter et à aimer en même temps que les personnages.

L’histoire la plus cute. Sans trop de surprise, le nouveau Pixar, Inside Out, vraiment bien fait et bien pensé. Et que dire de la voix affligée de Phyllis Smith (qui jouait, effectivement, l’affligée Phyllis dans The Office), dans le rôle de La Tristesse? Hilarant.

Le film le plus «ça fait une semaine et on n’en est toujours pas revenue». Le documentaire sur Amy (Winehouse), d’Asif Kapadia. Un choc.

La plus belle amitié entre hommes. Grand prix aux magnifiques Michael Caine et Harvey Keitel, liés par une complicité que seuls l’âge et les épreuves permettent dans Youth. Mention aux drôles et charmants Vincent Macaigne et Louis Garrel, le Eric Bruneau parisien, dans le bien nommé Deux amis.

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