Inspiration

Le bonheur au travail est-il payant?

Caroline Ménard - Revue Gestion HEC Montréal

Si l’insatisfaction au travail peut influer sur les résultats de l’organisation, avoir des employés heureux peut-il, à l’inverse, avoir un effet positif sur la performance d’une entreprise?

Les entrepreneurs le savent: la satisfaction et la mobilisation des employés sont essentielles à leur succès. Et pour favoriser le bonheur au travail, l’adoption de meilleures pratiques de gestion est indispensable.

Bonheur et performance

De nombreuses études démontrent qu’il existe bel et bien une corrélation entre le bonheur au travail et la performance organisationnelle. Même les résultats boursiers le montrent.

Le bonheur est un concept récent dans le domaine de la recherche sur les expériences professionnelles des individus dans les organisations. Grâce à plusieurs recherches, on sait que la mobilisation des employés accroît non seulement la productivité et la performance, mais réduit aussi les absences et les départs d’employés. Deux éléments qui ont un coût important dans un contexte de rareté de main-d’œuvre.

Selon la firme Gallup, les employés mobilisés au sein de leur organisation rehaussent la qualité du service à la clientèle, favorisent la fidélisation des clients, font augmenter la productivité et génèrent des profits plus élevés.

Des pratiques de gestion favorables

L’atteinte des objectifs par une organisation dépend de la satisfaction personnelle des employés. Il est donc indispensable que les organisations décident de passer à l’action et qu’elles élaborent des stratégies destinées à accroître la satisfaction et le bonheur au travail.

La performance organisationnelle n’est toutefois pas la seule raison qui explique l’intérêt grandissant des entreprises pour le concept du bonheur au travail. En effet, l’essentiel du bonheur réside dans l’autonomie, la santé, l’amour et la possibilité de se réaliser. Permettre à des personnes et à des collectifs de réaliser leurs objectifs en ayant assez de liberté d’agir crée de la joie, de la confiance et la possibilité de cocréer du sens au sein des organisations.

La posture du leader prend alors toute son importance. Il doit manifester de la reconnaissance pour la contribution d’autrui, se diriger soi-même avant de diriger les autres pour inspirer une discipline morale exemplaire, garder une attention vigilante sur l’essentiel et rester le gardien de cette intention visant à cocréer le bonheur pour tout un chacun.


7 mesures pour cultiver le bonheur en entreprise

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