Lara Fabian ne reçoit peut-être pas souvent et pas n’importe qui, mais lorsqu’elle le fait, elle se dévoue et se révèle à ses invités tout entière. Dans sa nouvelle autobiographie gourmande Je passe à table, c’est à nous qu’elle se livre à travers des anecdotes intimes et des recettes qui ont marqué sa vie.
«J’ai toujours su que si je devais me raconter à mi-parcours, ce serait par la table», nous révèle la chanteuse aux 30 ans de carrière.
Au fil des pages, elle présente une trentaine de plats fétiches de tous les horizons – des aubergines parmigiana au couscous tunisien – en les associant à ses moments les plus lumineux, mais également à des épisodes plus sombres.
Elle raconte son enfance entre l’Italie et la Belgique, ses soirées dans les pianos-bars, son ascension fulgurante, sa descente aux enfers, puis sa guérison, sans oublier ses tendres moments avec son Gabriel et sa fille Lou, qui égaient aujourd’hui son quotidien. Le tout agrémenté de souvenirs et de photos personnelles.
Si elle nous avoue que sa relation avec la nourriture n’a pas toujours été aussi saine (au point où elle mangeait une pomme par semaine qu’elle séparait en 7 quartiers), elle dit avoir complètement renoué avec la boustifaille et vouer un respect total à la qualité des ingrédients, aussi simples qu’ils soient. Oui, on sent bien ses racines italiennes!
Lara cuisine aujourd’hui tous les jours, majoritairement des plats simples. «Je ne suis pas une cheffe. Je suis une fille qui cuisine avec le cœur», dit-elle candidement.
Et cet amour pour la gastronomie, elle le cultive grâce aux «moments fondateurs» qu’elle a partagés autour d’une table. «Je suis devenue qui je suis, j’ai compris tellement de choses, grâce à ces moments privilégiés. […] Ensemble, à table, on ne devient qu’un, on forme des liens tellement spéciaux.»
Manger chez Lara
Mais à quoi ça ressemble être reçu chez Lara Fabian? «On peut s’attendre à des tables généreuses, une bonne bouteille de vin, des plats qui ne sont pas trop long à préparer, qui me permettent de m’asseoir avec mes invités, de prendre le temps de connaître l’autre, de leur accorder toute mon attention et mon amour. […] Je reçois de la même manière que ma maman m’a transmise.»
Son plat favori? Le risotto aux champignons ou au brocoli qu’elle sert avec du pecorino ou du parmigiano (que sa mère déposait toujours sur la table), qui sont d’ailleurs parmi les seuls fromages que Lara consomme en raison de son intolérance au lactose.
«[Mes intolérances au gluten et au lactose] sont plus contraignantes pour les autres chez qui je vais manger, rigole-t-elle. Dans les premiers temps, je voyais ça comme une grande contrainte, mais [mes intolérances] m’ont aussi permis de m’ouvrir sur d’autres ingrédients, d’explorer d’autres façons de cuisiner, de digérer aussi. J’ai découvert des produits merveilleux.»
Côté dessert, elle s’en remet à sa fille Lou, qui serait particulièrement douée pour la pâtisserie. «Moi, je fais des trucs basiques, des desserts de maman», comme ses «crêpes comédie française» qui, nous en sommes certains, font l’effet d’un «Je t’aime».
Je passe à table, publié aux Éditions Libre Expression, sera en vente dès le 3 novembre.
Les préférences de Lara
Son resto préféré à Montréal?
Le Monarque pour sa tranche de brocoli poêlée accompagnée de quinoa, amandes et chimichurri.
Son plat québécois favori?
Le cipâte
Sa recette de semaine de prédilection?
Du poisson grillé et une bouquetière de légumes vapeur arrosée d’huile d’olive et de sel