Le restaurant La Maison de la Poutine à Paris a dû rappeler qu’il n’était pas lié au régime russe après avoir reçu des menaces et des appels d’insultes.
Dans la note publiée sur les réseaux sociaux ce jeudi et qui est rapidement devenue virale, l’établissement français a estimé nécessaire «de rappeler que La Maison de la Poutine n’est pas liée au régime russe et à son dirigeant».
«Notre plat est né au Québec dans les années 50. Et les histoires pour raconter son origine sont nombreuses. Mais une chose est sûre: la poutine a été créée par des cuisiniers passionnés et soucieux d’apporter de la joie et du réconfort à leurs clients», est-il mentionné.
L’établissement conclut en affirmant qu’elle apporte son «plus sincère soutien au peuple ukrainien qui lutte courageusement pour sa liberté, contre le régime tyrannique russe».
Cours de poutine 101
Et non, le Québec n’a pas décidé d’appeler son mets national en l’honneur du président russe.
C’est que l’anglais et le français ont un alphabet différent du russe, qui utilise la forme cyrillique. On se doit donc d’utiliser une transcription phonétique (translittération) qui respecte la prononciation originale.
L’anglais et le français ne sonnent toutefois pas pareils et c’est pour cela qu’on évite d’utiliser la version anglaise du nom («Putin») dans la langue de Molière.
Si on parle du plat, il faut savoir qu’il a (en effet) été inventé 50 ans avant le premier mandat du président… et à 6390 km de la ville de Moscou.
De plus, le terme «poutine» dériverait du mot «pudding»… ou simplement d’un argot québécois qui signifie «pagaille» ou «bazar».