Environnementalistes, chercheurs et politiciens sont nombreux à réclamer l’interdiction des microbilles de plastique dans les produits cosmétiques à des fins notamment exfoliantes. En attendant une loi, les spécialistes de la question recommandent purement et simplement de cesser d’acheter tout produit qui en contiendrait.
Très bien. Tout à fait d’accord! Mais que faire avec ce contenant d’exfoliant ou ce tube de dentifrice à peine entamés et achetés avant de connaître les dommages que causent les microbilles dans les cours d’eau? Pour s’en débarrasser pour de bon, il faudrait probablement les incinérer, mais n’essayez pas ça à la maison!
«Mon réflexe serait de composter les crèmes et onguents – les microbilles ne seront pas détruites, mais ça évitera qu’elles ne se retrouvent dans les rivières et elles seront probablement liées assez rapidement à la matière organique des sols», suggère le directeur académique de l’Institut EDDEC Environnement, développement durable et économie circulaire à HEC Montréal, Sébastien Sauvé.
Il serait aussi possible de les recycler. Un des acteurs importants dans la lutte aux microbilles, l’institut américain 5 Gyres, en Californie, réutilise les microbilles de plastique à des fins éducatives.
De même, cette oeuvre signée Chris Jordan, notamment, vise à sensibiliser la population. Inspirant!