Ouvert tout récemment sur la rue Saint-Denis, le restaurant Barranco affiche fièrement sa volonté de faire rayonner la culture péruvienne et sa cuisine de rue savoureuse, authentique et haute en couleurs.
Barranco, c’est le nom d’un quartier de Lima, capitale du Pérou. Situé aux abords de la plage, Barranco est un quartier d’artistes, un quartier vibrant, aux maisons peintes de toutes les couleurs.
Barranco, c’est aussi le nom qu’ont choisi trois associés – Fidel Vasquez, Renatto Miranda et Josué Briones Corcuera – pour leur nouveau restaurant installé en plein cœur du Plateau-Mont-Royal.
«Là-bas, il y a beaucoup de musiciens de rue, de bars-restaurants et de nightlife. C’est un quartier bohème, plein de couleurs, raconte Fidel Vasquez. Ça bouge beaucoup à Barranco et c’est ce qu’on a voulu ramener ici.»
Pour recréer à Montréal l’énergie si particulière qui caractérise le quartier, les propriétaires n’ont pas hésité à (littéralement) planter le décor. Sur les murs, les murales peintes et les collages font écho à l’art de rue péruvien.
Si le Pio-Pio, que Josué Briones Corcuera avait ouvert dans le même local début 2020, n’a pas survécu à la crise sanitaire, la pandémie n’a pas empêché les trois restaurateurs de concevoir le Barranco «comme une véritable salle à manger».
«Même si pour l’instant on ne peut pas accueillir de clients, notre but est vraiment de proposer un lieu chaleureux, avec de la musique et une ambiance festive», explique M. Vasquez.
Authentique et moderne
Cette dimension conviviale se retrouve d’ailleurs dans la carte qui, dans le même esprit que des tapas, invite les clients à composer un repas à partager. Avec ce menu, le jeune chef Daniel Silva a choisi de miser d’abord sur des plats populaires péruviens gourmands, aux saveurs originales, proposés dans une version plus raffinée et moderne.
«Au Pérou, le poulet a la brasa est servi en combo avec une salade, des frites et un soda Inca Kola. Nous par exemple, on le sert avec une salade russe à la péruvienne», illustre M. Vasquez.
Autre spécialité péruvienne, le chicharron (flanc de porc) qui est d’habitude frit directement dans la graisse est ici cuit sous vide avant d’être frit, pour plus de fondant.
«Pour moi la cuisine péruvienne, c’est les saveurs et surtout la diversité. Au Pérou, il y a à la fois la côte, les montagnes et la jungle alors même dans une seule ville on trouve des cuisines très variées», souligne M. Vasquez.
Afin d’offrir des plats au goût typiquement péruvien, le Barranco fait venir une bonne partie des produits qui composent ses recettes directement du Pérou. Pommes de terre, menthe, olives, maïs et bien sûr le poisson mahi-mahi, ingrédient phare des fameux ceviches,sont tous importés.
Bars et brunchs péruviens
Pour l’instant limité par les contraintes liées au contexte de la crise sanitaire, le restaurant promet toutefois de devenir une adresse festive incontournable une fois qu’il pourra ouvrir complètement.
Lui-même mixologue et fondateur de l’entreprise Liquid Chefs, M. Vasquez n’imagine pas le Barranco sans un bar à cocktails. Et là encore, les saveurs seront péruviennes. Six cocktails signatures à base de sirops maison s’ajouteront aux traditionnels pisco sours et chilcanos.
Dans une ambiance rythmée par la musique, les plats de poisson cru marinés seront préparés au «bar à ceviches» sous les yeux des clients.
D’ici à la fin du mois de juin, le Barranco devrait aussi proposer un menu de brunch péruvien élaboré par nul autre que Arnaud Glay, chef du Passé Composé.