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Cinq trucs pour tenir bon avant les vacances

Le printemps est officiellement arrivé, mais il reste encore quelques mois avant de pouvoir se la couler douce au soleil pendant les vacances estivales. La psychologue Julie Ménard nous donne ses conseils pour survivre jusqu’au congé annuel.

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Planifier ses vacances
Bien qu’il n’y ait aucune donnée scientifique sur les bienfaits de la planification des vacances, un récent sondage Léger Marketing effectué pour Sunwing semble montrer qu’elle aurait un effet positif sur le mental. En effet, la majorité des Canadiens interrogés (95%) ont affirmé que la simple planification de leurs vacances les rendait plus heureux. «Ça peut donc aider à faire passer le temps plus vite», estime la psychologue Julie Ménard.

Voir ses amis dès qu’on en a l’occasion
Passer du temps avec des amis apporte du soutien social, un des meilleurs protecteurs de la santé psychologique. La psychologue explique qu’une étude qu’elle a effectuée pendant 15 jours auprès de travailleurs a permis de montrer que ces derniers allaient significativement mieux les jours où ils voyaient leurs amis. Ils étaient moins anxieux, moins déprimés et moins fatigués que les jours où ils ne les voyaient pas.

Bouger tous les jours
De plus en plus d’études sur la santé psychologique ou sur la récupération entre les périodes de travail indiquent que les activités physiques ont un effet bénéfique sur le mental et le bien-être en général. «L’activité physique a un effet protecteur sur la santé psychologique des travailleurs», explique la psychologue. Toujours selon l’étude qu’elle a réalisée pendant 15 jours auprès de travailleurs, les jours où ces derniers pratiquaient une activité physique, leurs émotions étaient plus positives que les jours où ils étaient inactifs.

Avoir un loisir
La psychologue souligne qu’un loisir passionnant permet de décrocher du travail. Selon elle, plusieurs études ont montré que la pratique de ce type d’activité a pour conséquence de plonger l’individu dans un état de flow (le fait d’être complètement absorbé par une activité, ce qui permet de vivre dans le moment présent). «Par exemple, un joggeur passionné est complètement absorbé lorsqu’il court durant des kilomètres. Il ne pense à rien d’autre et décroche du travail. Ça permet de respirer et de tenir bon jusqu’aux vacances», estime Mme Ménard.

Avoir une activité qui fait appel à nos compétences
Lorsqu’on apprend une nouvelle langue, qu’on prend des cours de danse ou qu’on fait n’importe quelle activité qui demande certaines habiletés, cela satisfait le besoin psychologique fondamental de compétence. «Il est important d’avoir une activité qui nous permet de nous sentir bon», souligne Mme Ménard. C’est un des meilleurs prédicteurs de santé psychologique. «Peu importe que cette activité apporte réellement une compétence, l’essentiel, c’est qu’on se sente compétent.»

 

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