Les réservations pour un séjour en Egypte ont explosé de 170% entre janvier et avril derniers, en comparaison à la même période en 2017, d’après les données des Entreprises du Voyage.
Sept ans après avoir vu s’effondrer son tourisme, pourtant légendaire, le pays des pharaons renoue avec ses visiteurs curieux de découvrir son histoire antique.
Brainstorming sur ces quatre destinations qui ont fait le succès de l’Egypte, et qui lui redonneront son faste touristique.
Les Pyramides de Giseh
A environ douze kilomètres du Caire, sur le plateau du Nil, voilà l’arrêt le plus illustre de l’Egypte, sinon le plus incontournable. Heureusement, il est facile d’accès. Il suffit d’héler un taxi pour se rendre directement aux pyramides. Compter entre 30min et une heure de trajet, selon les embouteillages. Sur place, on déambule sur le plateau entre les monuments, on ne manque pas le sphinx, légendaire sentinelle. Pour les curieux qui souhaitent pénétrer la plus grande pyramide, celle de Kheops, l’anticipation est impérative car un nombre limité d’entrées est imposé le matin et l’après-midi.
La Vallée des Rois
Les croisières qui descendent le Nil démarrent souvent leur voyage à Louxor, situé à 700 km du Caire, l’étape phare de la Vallée des rois. Héritière de l’antique cité de Thèbes, la ville donne accès aux tombeaux aux pharaons de l’Egypte ancienne. Plusieurs jours sont nécessaires pour visiter les innombrables témoignages de cette époque faste pour les sciences et l’ingénierie, dont les sépultures de Ramsès III, mais aussi celles de femmes, des enfants et des nobles des rois concernés. On vient aussi à Louxor pour s’offrir une excursion au temple de Karnak, ancien lieu de culture de l’Egypte antique. Une allée de sphinges permet de se faire une première idée de la splendeur du royaume. Les Français eux veulent observer le temple d’Amon, où à l’entrée on remarque bien que l’un des deux obélisques manque, puisqu’il a atterri sur la place de la Concorde à Paris.
Assouan
Prochaine étape : Assouan. Porte d’embarquement aux croisières sur le lac Nasser, le plus grand lac artificiel au monde, la ville égyptienne est bercée par le rythme de l’eau. Ceux qui n’ont pas pris l’option croisière auront l’opportunité de monter à bord d’une felouque, une petite embarcation typique de la région du Nil, sur laquelle les vacanciers s’offrent une promenade ensoleillée. Idéal pour observer le coucher du soleil sur le fleuve africain, sinon rejoindre l’île Eléphantine
Temple d’Abou Simbel
C’est le dernier arrêt culturel, après avoir descendu le Nil, à moins que les plus chanceux profitent d’une séance de plongée en Mer Rouge et tentent de gravir le mont Sinaï sur les traces de Moïse. Le plus simple est de participer à un voyage organisé qui achemine ses passagers en toute sécurité depuis Assouan. Situé tout près de la frontière du Soudan, le grand temple construit par Ramsès II ne se situe plus sur son lieu originel, la montée des eaux du lac Nasser le mettant en danger, depuis la construction du haut barrage d’Assouan. La visite comprend aussi celle du petit temple, dédié à Néfertari, l’épouse de Ramsès II.