Évasion

Dormir dans une hutte comme à Bora-Bora

Sarah-Émilie Nault - Métro

Assise à la table de pique-nique fixée sur notre petite terrasse flottante, je lis en me laissant bercer par le bruit et le mouvement des vagues. Le vent du large pénètre dans notre hutte en bois, en paille et recouverte d’un toit de «feuilles de palmier», puis s’échappe par la porte, devant laquelle se trouve un long quai en lattes. On se croirait à Bora-Bora, mais c’est au Domaine Pourki et sur la rivière Richelieu que je dormirai ce week-end.

Il y a le tiki bar, les hamacs accrochés aux arbres, les kayaks, canots, rabaskas et surfs à pagaie que l’on peut emprunter à notre guise. La piscine, les 10 chalets prisés par les familles, les 5 bulles où les gens dorment en glamping, le tir à l’arc et le terrain de volleyball tout en sable. Mais c’est au coucher du soleil que l’illusion est quasi parfaite : lorsque les derniers rayons glissent derrière la rivière Richelieu et que le ciel couleur vanille devient la toile de fond des 5 huttes sur pilotis du Domaine Pourki.

Alors oui, je m’imagine être en train de siroter mon gin tonic sur une mini plage de Polynésie française. Voilà d’ailleurs l’inspiration derrière la création de ce domaine située à Sainte-Anne-de-Sabrevois, à un peu moins d’une heure de route de Montréal.

«Dans une autre vie, j’ai fait beaucoup de voyages en voilier autour du monde, explique Jean-Guy Brochu, le propriétaire du domaine dont l’appellation “Pourki” fait référence à son nom de clown lorsqu’il se rend à l’Hôpital Shriners pour enfants. L’idée du domaine m’est venue de ce que j’ai vu en Polynésie française. Quatre huttes supplémentaires sont d’ailleurs à venir.»

Une autre belle nouveauté est la compagnie Ecosurf Canada, ce partenaire voisin qui depuis avril dernier se trouve à deux pas du domaine, au bout du quai Ryan. Là où ma comparse et moi nous rendons tenter l’expérience du surf électrique sur la rivière qui a décidé de nous compliquer la tâche. Mais bon, on fera avec toutes les vagues, ma foi !

C’est François Lebaron, l’un des cofondateurs, qui nous explique les rudiments de cette nouvelle technologie. La planche électrique directement importée d’Espagne, composée de carbone et de plastique, fonctionne avec des batteries au lithium et est facile à utiliser.   

Le bracelet et la pince de vitesse bien fixés à mon poignet gauche, la corde de la planche attachée à ma jambe droite, je parviens à me mettre à genoux, à faire prendre de la vitesse à ma planche et à me mettre debout quelques secondes avant que les vagues ne me fassent tomber dans le Richelieu.

Si je suis loin de frôler les 35 km/h qu’il est possible d’atteindre sur l’eau, je peux tout de même sentir l’adrénaline monter en même temps que mes pieds et mon corps se dressent sur la planche. Et l’exercice reste si agréable que j’ai déjà hâte de revenir laisser planer la planche électrique sur la rivière lorsque la température sera plus clémente.

En attendant, je retourne profiter des nuits fraîches, du feu de joie et du calme de ma hutte sur l’eau en Polynésie… québécoise ! 

Pour en savoir plus sur le domaine Pourki: www.pourki.com et sur le surf électrique d’Ecosurf Canada : www.ecosurfcanada.com

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