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Des graffitis au Sanctuaire du Sacré-Cœur et de Saint Padre Pio font grogner les citoyens

Des graffitis tapissent les murs du tombeau.

Les murs intérieurs du tombeau du Sanctuaire du Sacré-Cœur et de Saint Padre Pio ont été vandalisés de graffitis, une situation que déplorent plusieurs citoyens et le personnel du Sanctuaire.

Depuis plusieurs jours, des graffitis tapissent les murs du tombeau du Christ. Le monument de petite taille constitue la dernière station du chemin de Croix de la Réparation, situé dans le boisé du Sanctuaire du Sacré-Cœur et de Saint Padre Pio, à Pointe-aux-Trembles.

« Ce n’est pas agréable», réagit Antony Louiz, recteur du sanctuaire depuis 2017. « C’est un lieu de pèlerinage, de silence, de recueillement. Ce serait bien que les gens ici puissent [le] respecter».

S’il souligne qu’une statue de Jésus y avait été brisée « il y a longtemps », à sa connaissance, « c’est la première fois que [ce type d’actes de vandalisme] arrive dans le tombeau».

Les graffitis ont aussi fait réagir plusieurs citoyens récemment. «Comment est-ce possible d’avoir si peu de respect ni de jugement ?», dénonce notamment une internaute dans une publication ayant récolté plus d’une centaine de commentaires et réactions négatives sur les réseaux sociaux.

Le recteur indique avoir demandé aux autorités plus de présence policière sur les lieux. Des bénévoles impliqués au sanctuaire devront pour leur part s’occuper de nettoyer les graffitis prochainement.

«Une situation problématique de flânage» 

Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) indique dans un courriel qu’il « y aurait une situation problématique de flânage et de consommation de cannabis sur les lieux. » Il ajoute que des agents du PDQ 49 patrouillent régulièrement dans le secteur « afin de faire quelques vérifications et demander aux gens de quitter lorsqu’ils s’y trouvent sans aucun motif».

Ce n’est vraisemblablement pas la première fois que ce type de problème se produit. En 2017, Métro rapportait que des membres du personnel du Sanctuaire indiquaient que « des intrus sont régulièrement aperçus en train de saccager des œuvres, d’empiéter au-delà des limites autorisées ou même d’y avoir des rapports sexuels ».

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