Anjou

La précarité des emplois et la pénurie de personnel dans les écoles de l’Est dénoncées

Stéphane Soumis, président de la SSÉPÎ-CSQ, et Éric Pronovost, président de la FPSS-CSQ

Stéphane Soumis, président de la SSÉPÎ-CSQ, et Éric Pronovost, président de la FPSS-CSQ

Dans le cadre de la consultation de ses membres en vue des prochaines négociations avec le gouvernement, le président de la Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ) Éric Pronovost s’est donné pour objectif d’assurer des conditions de travail plus attrayantes pour la relève des écoles du Centre de services scolaire de la Pointe-de-l’Île (CSSPI).

«Nous dénonçons depuis des années la précarité de la grande majorité des emplois occupés par le personnel de soutien scolaire […]. Il est de plus en plus difficile de retenir le personnel en poste et d’attirer une relève», indique la FPSS-CSQ par voie de communiqué.

Accompagné du président du Syndicat du soutien en éducation de la Pointe-de-l’Île (SSÉPÎ-CSQ), Stéphane Soumis, le leader syndical souhaite ainsi mobiliser ses membres au cours des prochaines semaines pour faire reconnaitre le rôle essentiel du personnel de soutien dans les écoles et lutter en faveur d’emplois plus compétitifs pour la relève.

Il faut savoir que le salaire moyen d’un employé de soutien n’est que de 30 000$ par année et que 70% de nos membres occupent un emploi précaire. Faut-il se surprendre que, dans un tel contexte, les centres de services scolaires peinent à retenir le personnel et à attirer une relève?

Éric Pronovost, par voie de communiqué

Les défis de rétention du personnel, la précarité des emplois et le manque de reconnaissance à l’égard du personnel de soutien devraient ainsi les sujets chauds des prochaines négociations.

La convention collective des employés de soutien des centres de services scolaires se terminera le 31 mars 2023.

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