L’arrondissement Ahuntsic-Cartierville lancera le 26 septembre une importante campagne propreté sur deux ans. Elle est destinée à rappeler les bons gestes et les réflexes à avoir en matière d’hygiène et de gestion des déchets aux citoyens.
Intitulée la propreté, la priorité pour notre quartier, la campagne est déclinée sous la forme de trois affiches mettant en scène une fourmi. «La fourmi c’est travaillant pour la communauté et ça déplace beaucoup de choses», explique Marlène Ouellette, chargée de communication à l’arrondissement.
La mairesse avait annoncé en mai un financement de 500 000$ pour recruter du personnel, renforcer les inspections et mieux informer la population sur la collecte des ordures. Pour accompagner ces actions, elle entendait mettre sur pied un ambitieux plan de communication.
La campagne d’information s’adresse surtout aux enfants. Le déploiement sera grandiose et il se fera à l’école primaire Louisbourg avec 400 écoliers le 26 septembre, la veille de la marche mondiale pour le climat.
Rappeler les bons gestes
«Nous allons fermer une rue et déployer des kiosques, mais aussi exposé des camions utilisés pour le nettoyage des rues et le ramassage des ordures», indique Jean-François Circé, directeur des communications. Trois autres déploiements du même genre auront lieu dans trois autres écoles d’Ahuntsic- Cartierville d’ici à la fin de la campagne en 2021.
Un concours de bande dessinée sous le thème «raconte nous ta propre histoire pour améliorer l’environnement dans ton quartier», sera aussi lancé à cette occasion destinée à tous les enfants d’Ahuntsic-Cartierville. L’arrondissement souhaite aussi mettre à contribution les enseignants pour encourager les élèves à y participer.
Le fait de s’adresser aux plus jeunes n’est pas anodin. «Je me souviens quand j’étais enfant, quand le recyclage avait été implanté c’est nous qui disions à nos parents le papier tu ne le mets pas à la poubelle, rappelle Emilie Thuilier, mairesse de l’arrondissement. Cela a pris des années avant que cela ne devienne un réflexe.»
La démarche vise aussi quelques secteurs d’Ahuntsic-Cartierville qui reçoivent beaucoup d’immigrants qui ne sont pas forcément habitués au tri des ordures ménagères. «Certains ne parlent pas français. Leurs enfants pourraient transmettre plus facilement le message», observe Mme Ouellette.