Anjou

REM de l’Est: la revitalisation de la rue Notre-Dame remise sur la table

La Ville de Montréal et le ministère des Transports du Québec entendent définir le plan de revitalisation de la rue Notre-Dame avant l’arrivée du REM de l’Est. Un bureau de projet pour mener à terme ce «boulevard urbain» sera mis en place.

L’un des mandats du Bureau de projet Notre-Dame est de mettre au point un plan d’aménagement et un avant-projet préliminaire pour «la portion de la rue Notre-Dame empruntée par le tracé du REM (entre le pont Jacques-Cartier et l’autoroute 25) préalablement au début des travaux de construction, prévu en 2023 par CDPQ Infra», souligne le sommaire décisionnel de la Ville datant du 7 juillet.

En entrevue à Radio-Canada, Eric Alan Caldwell, responsable de la mobilité au Comité exécutif et conseiller d’Hochelaga, décrit «plus de place pour les piétons, une belle promenade piétonne, un réseau cyclable revampé avec l’arrivée du REM, un métro léger électrique et le REM.»

Il insiste pour dire qu’il est important que le REM s’ajuste au concept qui sera défini. «Donc avant les appels d’offres du REM, le concept sera fixé», ajoute-t-il.

Avec les travaux de revitalisation de la rue, la capacité routière actuelle de l’artère ne sera pas augmentée.

Vélo, pied et verdure

Selon les documents de la Ville, la revitalisation veillera à aménager un boulevard urbain, lequel devra s’intégrer aux milieux traversés. Une large place sera accordée aux déplacements à pied et à vélo. La mise en valeur du fleuve et du parcours riverain sera également prise en compte. Il est prévu de relier les espaces verts qui longent le tronçon afin de favoriser le verdissement du corridor.

Montréal précise que le projet servira également à développer sur les plans économique, social et urbain les secteurs stratégiques qui bordent la rue tels que les friches industrielles, le secteur industriel de la Pointe de l’île, l’Écoparc industriel de la Grande-Prairie et le Vieux-Pointe-aux-Trembles.

Dans la nouvelle configuration qui se profile à l’horizon pour la rue Notre-Dame, le regroupement des riverains suggère «une solution au sol», laquelle aurait l’avantage de permettre de mieux découvrir le quartier. Rappelons qu’un REM aérien ne rencontre pas l’assentiment de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve.

Depuis plusieurs années, la revitalisation et le réaménagement de la rue font l’objet de grands enjeux.

Articles récents du même sujet

Exit mobile version