La patrouille policière à vélo fait partie du paysage urbain de LaSalle depuis 2014 et sera de retour cet été avec une équipe composée de 10 cadets policiers supervisés par quatre policiers, tous à vélo.
Ils sillonneront les pistes cyclables, les parcs et espaces verts de LaSalle à raison de sept jours sur sept, du 3 juin jusqu’au 26 août. L’horaire de 35 heures/semaine sera modulé en fonction des besoins exprimés.
Le conseil d’arrondissement a autorisé la signature d’une entente à intervenir avec le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) et le commandant du poste de quartier 13 de LaSalle, Cédric Couture, pour la gestion de la patrouille cycliste urbaine et lui octroie un montant de 83 260$ à cette fin, une augmentation minime d’à peine 2000$ par rapport à l’année précédente.
«Ils seront présents sur le territoire tous les jours de la semaine, de 10h à 23h», selon Mathieu Robert-Perron, chargé de communications à l’arrondissement.
Les cadets sont formés à réagir et détecter des situations problématiques. Leur proximité avec les policiers du poste 13 leur permet d’obtenir rapidement de l’aide des policiers si nécessaire.
Tâches multiples
Pour le Service de police, «l’objectif est d’augmenter le sentiment de sécurité des LaSallois. La patrouille à vélo leur apporte une visibilité policière. Elle voit à maintenir la paix dans les espaces publics et participe à des campagnes de prévention du crime incluant l’émission de contraventions et/ou de billets de courtoisie».
Les sommes nécessaires au déploiement de ces cadets à vélo proviennent du budget de prévention du crime et patrouille de quartier, inscrit dans budget de fonctionnement de la Direction de la culture, des sports, des loisirs et du développement social.
Avant la création de cette patrouille policière, en 2014, LaSalle retenait les services de Vélo-Sécur, un organisme qui a ensuite fermé boutique. Les sommes disponibles ont ensuite été investies pour bonifier la patrouille cycliste du SPVM.
Que fait un patrouilleur à vélo ?
Les patrouilleurs établissent le contact avec les citoyens et peuvent venir en aide aux personnes à mobilité réduite.
Ils veillent au respect de la réglementation municipale sur les heures d’ouverture, la consommation d’alcool, l’utilisation du mobilier urbain, etc.
Ils représentent aussi une extension des yeux et des oreilles de la police et de l’arrondissement. Ses membres peuvent signaler des graffitis, une lumière brûlée, une clôture endommagée et autres.