LaSalle

Planifier le Quartier de la Gare à LaSalle

Le transit oriented development (TOD) Quartier de la Gare vient d’entrer dans une nouvelle phase de planification.

Modélisation du futur Quartier de la Gare.

Le transit oriented development (TOD) Quartier de la Gare vient d’entrer dans une nouvelle phase de planification. L’arrondissement a réussi à obtenir un financement pouvant aller jusqu’à concurrence de 100 000$ afin d’élaborer une planification détaillée du secteur LaSalle-Ouest.

Ce financement découle de sa participation à un appel de candidatures à l’automne 2020 dans le cadre du programme d’aide financière à la conception de l’aménagement des aires TOD sur le territoire métropolitain de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM)

Si l’étude urbanistique coûte plus cher que prévu, les coûts seront absorbés par l’arrondissement. Le secteur visé est essentiellement l’avenue Lafleur et ses abords, soit environ 1km2.

«C’est un secteur qui a plusieurs atouts, dont le lien vert projeté, ainsi que beaucoup de terrains vacants prêts à être développés. C’est un levier de développement qui est très intéressant pour nous pour permettre de venir dicter l’allure des lieux», explique le conseiller en aménagement à l’arrondissement de LaSalle, Pascal Lavoie.

Comme déjà annoncé dans le passé, le terrain abritant l’ancienne distillerie Seagram sera au cœur du réaménagement de ce secteur, tout comme la gare de trains et le terminus d’autobus Lafleur/Newman, tous deux sous-utilisés actuellement.

«L’enjeu est d’avoir un développement cohérent. On veut réfléchir sur ce à quoi va ressembler ce territoire-là pour les 10-20-50 prochaines années.» – Pascal Lavoie

Cela reste à être déterminé, mais la gare pourrait même être déplacée un peu plus au nord sur le tracé actuel des rails afin de créer un pôle multimodal plus accessible.

«De manière générale, c’est un secteur déstructuré. Il y a plusieurs enjeux territoriaux. C’est un secteur industriel en quête d’identité. Il y a une cohabitation difficile des fonctions autant résidentielles, industrielles que commerciales», expose le fonctionnaire.

L’arrondissement veut rendre le quartier plus convivial et le déminéraliser en revoyant, par exemple, les stationnements extérieurs. Mais surtout, le transport collectif y aura une place prépondérante.

«L’objectif est d’amorcer une réflexion commune où on veut intégrer la population, dans l’optique de métamorphoser ce secteur déstructuré en un milieu de vie mixte, axé sur une intensification résidentielle responsable et à échelle humaine», explique M. Lavoie.

Prochaines étapes

Dans cette optique, un bureau de projets sera créé afin de coordonner les actions et s’assurer de sa faisabilité technique et financière. Des ateliers créatifs et des sondages seront aussi proposés.

Au cours du mois, l’arrondissement procédera à la rédaction du devis d’appel d’offres pour mandater un consultant en architecture et en urbanisme afin d’élaborer la vision du futur quartier.

À partir d’avril, une démarche participative sera mise en branle et l’arrondissement commencera l’élaboration de la planification détaillée.

Finalement, à partir de mai jusqu’à septembre 2022, l’administration municipale débutera l’élaboration du Programme particulier d’urbanisme (PPU) et des modifications réglementaires. Le tout devrait entrer en vigueur vers la fin de 2022.

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