Le 3 mai, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et tous les pays démocratiques de la planète ont souligné la 30e Journée mondiale de la liberté de la presse.
La Journée mondiale de la liberté de la presse sert à rappeler aux gouvernements la nécessité de respecter leur engagement en faveur de la liberté de la presse et représente une journée de réflexion pour les professionnels des médias. Pour souligner l’occasion, Métro LaSalle prend la liberté de vous présenter le journaliste qui couvre la vie de votre quartier.
Qui êtes-vous?
J’ai 30 ans, je suis né et j’ai grandi à Montréal. Avant de compléter mon baccalauréat en journalisme, j’ai étudié en théâtre et en musique. Sans surprise pour ceux qui me connaissent, le karaoké est probablement mon passe-temps favori, tout comme regarder des vidéos mignonnes de chats et de chiens.
Quel est votre regard sur la question de la liberté de presse?
La liberté de presse est l’un des piliers de nos démocraties. Sans elle, autant les élus que les entreprises n’auraient aucun compte à rendre et c’est tous les citoyens qui seraient perdants. Mais on le voit, ici comme ailleurs, cette liberté est fragile et il faut se battre bec et ongles pour la conserver.
Quel est votre point de vue sur le phénomène des fausses nouvelles (fake news)?
Les fausses nouvelles existent depuis la nuit des temps. Cependant, avec l’avènement des médias sociaux, le phénomène s’est exacerbé au cours des dernières années. C’est pourquoi il est important d’avoir des médias en bonne santé, mais aussi de prendre conscience qu’une fausse nouvelle peut se répandre trop facilement et qu’il faut toujours se poser des questions avant de relayer une information.
Comment percevez-vous le rôle d’un journaliste de quartier?
Au même titre que la liberté de presse est un pilier de la démocratie, le rôle d’un journaliste local est primordial dans l’écosystème du secteur. Il permet à la fois de garder les administrations redevables à la population, mais aussi de présenter leurs bons coups, toujours en étant le plus impartial possible. Surtout, le journaliste de quartier tente de présenter son secteur sous tous ses angles, dont certains sont souvent laissés en plan par des médias nationaux.