Après 25 ans d’absence, René Simard revient sur scène en solo avec son spectacle «Nouveau rêve» qui propose un survol de ses 45 ans de carrière, dont certains titres qu’il chante pour la première fois depuis son enfance.
«C’est un amalgame de tout ce que je suis, de tout ce que j’ai vécu. Je veux chanter qui je suis maintenant, mais également qui j’étais. Je m’amuse plus que jamais sur scène»», déclare l’artiste qui sera sur la scène du Théâtre Desjardins le samedi 7 mai à 20h.
À travers quelques medleys, le public pourra l’entendre chanter «L’oiseau», «Ma petite japonaise» ou «Mon nom est Pascale». René Simard fait aussi un clin d’œil aux succès qui ont ponctué son parcours, comme «Chante la» et «Comment ça va».
Figurent également au programme des chansons originales de son plus récent album, «Nouveau rêve», son 51e en carrière, lancé en mai 2015, et des extraits de comédies musicales auxquelles il a participé, dont «Chantons sous la pluie» et «The Phantom of the Opera».
Certaines parties du show sont appuyées de projections d’archives visuelles. Il aborde avec humour et dérision certains thèmes plus personnels: son quotidien, ses enfants, l’impact de la publicité dans sa vie, le Japon et son incursion aux États-Unis.
«Il y a une bonne dose d’humour. Ce n’est pas un show humoristique, mais j’ai goûté aux Bye Bye et aux galas Juste pour rire», rappelle René Simard.
Autre nouveauté, l’artiste présente un numéro de danse parent-enfant sur l’air de la chanson «Smile» de Charlie Chaplin, avec sa fille de 24 ans, Rosalie Taillefer-Simard, atteinte de surdité depuis sa naissance et qui porte un appareil auditif.
Un homme occupé
Par ailleurs, René Simard sera de la comédie musicale «Mary Poppins», présentée au Théâtre St-Denis dans le cadre du Festival Juste pour rire en juin.
Il campera le rôle de Georges Banks, dans une mise en scène de Serge Postigo. «Ce personnage est quelqu’un de bête comme ses pieds, de rigide et de froid. C’est tout le contraire de moi», raconte-il en riant.
