Une famille hochelagaise demande à Ottawa de revenir sur sa demande de déportation, en raison notamment de l’état de santé précaire de leur fils.
Victor Pablo Reategui Arevalo et sa famille sont sous le coup d’un avis de déportation depuis cette semaine. Ils doivent quitter le pays au plus tard lundi pour leur pays d’origine, le Pérou.
En 2011, la famille a demandé un statut de réfugié qui leur a été refusé. Ils ont essuyé trois refus de l’administration concernant leur statut de réfugiés et vivent depuis 2015 sur des permis de travail.
Victore Reategui Arevalo et son épouse Gloria Maria Pella Gil de Pinedo demandent à rester en raison de la santé fragile de leur fils de 17 ans, atteint d’une maladie cardiaque. Les médicaments qu’il doit prendre ne sont pas disponibles au Pérou.
«C’est un bon garçon, il est premier de sa classe», a déclaré son père sous l’émotion et qui n’a pas pu continuer la conférence de presse qu’il tenait conjointement à Ottawa avec le député bloquiste de la Pointe-de-l’Ile, Mario Beaulieu.
«Ce sont des gens intégrés, qui travaillent et on leur demande de tout quitter pour rejoindre un pays dans une situation précaire», a déclaré ce dernier.
C’est pourquoi il demande au ministre de l’Immigration, Ahmed Hussen, de donner un sursis à la famille pour raison humanitaire, qui leur permettrait de déposer une demande de résidence permanente.
Le secrétaire parlementaire du ministre de l’Immigration, Serge Cormier, a indiqué que le ministère est au courant de la demande de révision, mais qu’il ne peut pas émettre de commentaires sur des cas particuliers.
La députée néo-démocrate de Hochelaga, Marjolaine Boutin-Sweet, se joint également à l’effort. «On espère toujours quelque chose, surtout quand c’est des circonstances comme celles-là. Un enfant malade, qui ne pourrait pas avoir les médicaments dont il a besoin au Pérou; c’est une situation grave», a-t-elle indiqué.