Après les bousculades survenues dans la foule au festival Metro Metro la fin de semaine dernière, les organisateurs promettent de s’améliorer dans les éditions futures.
«Oui, effectivement, il y a eu quelques débordements», acquiesce d’emblée le conseiller aux relations publiques du Parc olympique, Cédric Essiminy.
«Malgré tout, l’événement s’est bien déroulé. Ce n’est pas notre premier événementiel, il y a des points qu’on peut améliorer, on va apprendre de ça», explique-t-il.
Il précise que pour les 70 000 participants de l’événement, 250 agents de sécurité ont été déployés sur le site, et une cinquantaine de policiers étaient présents en renfort aux alentours.
Les internautes ont été nombreux à rapporter des interventions musclées, des bousculades, des bagarres, des intrusions illégales de participants n’ayant pas payé leur billet, et des masses d’individus enfonçant des barrières de contrôle de foule lors du festival Metro Metro.
Comportements isolés ou sécurité inadéquate?
«Ça part bien mal pour un début de saison estivale», a réagi Abdelhaq Sari, porte-parole de l’opposition officielle en matière de sécurité publique. «L’administration doit garder un œil sur ce qu’il se passe sur son territoire et jouer un rôle de facilitatrice entre la Ville de Montréal, le SPVM et la Régie des installations olympiques lorsqu’un événement d’envergure est prévu. Surtout quand ça a lieu dans un quartier résidentiel comme celui de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve.»
«Est-ce qu’il manquait d’effectifs policiers dans le secteur le week-end dernier? Est-ce que l’événement était bien coordonné? Ce sont les questions qu’on se pose», ajoute le conseiller de Montréal-Nord.
La firme en services de sécurité Archer, qui a assuré la sécurité lors de l’événement, n’avait pas donné suite aux demandes d’entrevue de Métro au moment de publier cet article.
Le maire de l’arrondissement Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, Pierre Lessard-Blais, demande quant à lui officiellement un bilan des événements, indique son attachée Laury Choyer.
Bien qu’il qualifie les événements «d’inacceptables», l’arrondissement ne s’oppose toutefois pas à la tenue d’un autre festival. «Il va y avoir des pratiques à revoir, mais on croit en la bonne volonté des organisateurs», conclut Mme Choyer.