L’archevêque, Mgr Lépine, a imposé un moratoire en septembre 2012 arrêtant la vente et la conversion d’églises sur le territoire montréalais. Cette initiative a pour but de maintenir des lieux de culte dans chaque quartier de la métropole, d’où le souhait de rouvrir les portes de l’église Très-Saint-Nom-de-Jésus aux croyants.
« C’est l’intention de Mgr Lépine de rouvrir le plus vite possible l’église. Il attend toujours un rapport d’ingénieur pour connaître les travaux qu’il reste à effectuer, l’échéancier et les coûts. Après, il pourra choisir une date [d’ouverture]. Nous espérons que ce soit au printemps », indique la responsable des communications de l’Archevêché de Montréal, Lucie Martineau.
L’église a été fermée en 2009, car elle était devenue dangereuse pour les croyants. Des éléments ont été corrigés sur le bâtiment religieux, notamment l’étanchéité de la structure, mais il reste encore des travaux importants de réfection à effectuer pour sécuriser les lieux avant sa réouverture, affirme Mme Martineau.
Au cours des dernières années, de nombreuses propositions ont été évoquées au sujet de l’avenir du bâtiment. Parmi les idées soulevées, un lieu culturel – la possibilité d’aménager un musée de l’orgue, mettant en valeur le Casavant qui repose à Très-Saint-Nom-de-Jésus – a été mentionnés à plusieurs reprises.
« C’est un lieu de culte en premier. Le fait qu’il y a d’autres projets, ça n’empêche rien. Tout ça est à voir. Mgr Lépine souhaite avant tout que Très-Saint-Nom-de-Jésus redevienne une église paroissiale, mais il y a des projets, c’est sûr », fait-elle valoir.