Lors d’une rencontre entre des responsables des six centres d’éducation populaire de Montréal, dont fait partie le PEC, et des représentants du ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, en juillet dernier, l’importance de leur l’existence a été soulevée.
« Ils nous ont garanti que nous allons rester ouverts. Ils sont en train de trouver des solutions pour nos problèmes de financement et le ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, Yves Bolduc, va venir visiter nos installations, le 26 septembre », affirme la directrice générale du PEC, Louise Montgrain.
Selon Mme Montgrain, le gouvernement aurait confirmé avoir les moyens pour que l’organisme reste dans l’immeuble du boulevard Pie-IX ainsi que pour les travaux de réparation, « si le gouvernement ne nous oblige pas à déménager ». Il ne resterait qu’à trouver des fonds pour les frais de fonctionnement.
« Pour les six centres, nous avons besoin de 750 000 $ annuellement. Auparavant, c’était la Commission scolaire de Montréal qui payait pour cela, mais avec les nombreuses coupes, ce n’est plus possible », explique-t-elle.
Les libéraux auraient demandé de l’aide aux six organismes afin qu’ils cherchent, eux aussi, de l’argent. Toutefois, un obstacle les empêche de le faire.
« C’est bien beau que le gouvernement nous dise qu’on devrait rester, mais nous voulons avoir une lettre qui le confirme. Ainsi, nous pourrons réconforter nos membres et aller chercher des bailleurs de fonds. Personne ne voudra nous donner de l’argent si on va disparaître. »
Il ne reste plus beaucoup de temps pour que les différentes parties trouvent des solutions. Si la situation reste inchangée, le PEC se retrouvera à la rue, en juin 2015.
« Je suis positive. Ça ne se peut pas que nous fermions. Sinon, le gouvernement va se retrouver avec davantage de problèmes. Ça va aussi leur coûter plus cher que ce que l’on coûte. Nous sommes très utiles pour la société », soutient-elle.