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Mercier-Hochelaga-Maisonneuve

Subvention de la SPLI : 3.2 M$ dorment dans les coffres

Plus de 3 M$, en lien avec la Stratégie de partenariats de lutte contre l’itinérance (SPLI), dorment encore dans les coffres du gouvernement fédéral. Une situation que déplorent de nombreux organismes communautaires.

Le Réseau d’aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal (RAPSIM) – qui regroupe 102 organismes intervenant en itinérance – le groupe de ressources techniques Bâtir son quartier et l’Avenue hébergement communautaire ont fait une sortie publique commune pour demander le déblocage des fonds fédéraux en itinérance.

« Il faut que cet argent soit distribué, car les besoins sont criants. L’itinérance est en croissance. On en retrouve dans des endroits où il n’y en avait pas auparavant, notamment dans Mercier – Hochelaga-Maisonneuve », explique Marjolaine Despars, coordonnatrice adjointe au RAPSIM.

« Les organismes communautaires ont un besoin pressant de financement stable et prévisible pour faire leur travail dans la communauté. Pourtant, les conservateurs se traînent les pieds; non seulement ont-ils coupé plus de 12 M$ du budget de la SPLI, mais maintenant, ils retardent la distribution de fonds essentiels à Montréal et ailleurs au Québec », lance Marjolaine Boutin-Sweet, députée de Hochelaga.

Un programme populaire

Plusieurs organismes du secteur ont bénéficié de la SPLI pour l’élaboration de leur projet, par le passé.

Dopamine a utilisé cette ressource financière pour l’acquisition de ses nouveaux locaux. Le Carrefour d’alimentation et de partage (CAP) Saint-Barnabé en a fait de même pour effectuer des rénovations ainsi que pour acquérir un bâtiment pour sa maison de chambres.

« Ce programme nous a beaucoup servi. Nous avons pu, entre autres, acheter un immeuble et rénover nos bureaux. Dans le cas du 3911, rue Sainte-Catherine, sans ce soutien financier, nous ne pourrons pas offrir autant de services qu’on le souhaite. Nous voulons avoir une salle communautaire, un bureau pour les intervenants et des installations de qualité. Sans subvention, nous devrons faire des compromis », laisse savoir François Villemure, directeur général de l’Avenue hébergement communautaire.

 

Qu’est-ce que le 3911

Le 3911, rue Sainte-Catherine, abritait des personnes vulnérables et était le théâtre d’activités illicites, notamment le trafic de drogues et la prostitution. Après une intervention policière, l’immeuble est devenu vacant. L’Avenue hébergement communautaire a acheté la bâtisse, afin d’y installer 26 logements pour venir en aide à des jeunes adultes en difficutlé.

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