Environnement

Ecopap: au-delà des «bacs verts»

La directrice de l’Ecopap, Charlie-Anne Bonnet présente des produits vendus à la nouvelle «écoboutique» de l’organisme créé en 2003

Après 15 ans d’existence, l’Eco de la Pointe-aux-Prairies (Ecopap) tente toujours de se faire connaître comme autre chose que l’endroit où se procurer un bac de recyclage

L’Ecopap, c’est aussi les jardins collectifs Skawanoti, qui en seront à leur 4e saison sur le campus du cégep Marie-Victorin. C’est les Promenades de Jane, ces marches exploratoires d’un quartier. C’est un projet en cours de jardin collectif dans Pointe-aux-Trembles, les zones libres d’agriculture urbaine, des corvées de nettoyage et bien d’autres initiatives.

«On se rend compte que les gens nous connaissent sous un angle nouveau, constate la directrice Charlie-Anne Bonnet. Il y a 15 ans, on ne parlait pas d’îlots de chaleur, de zéro déchet, de désert alimentaire. C’était que le recyclage et les corvées. On a maintenant une équipe multidisciplinaire.»

Pour son 15e anniversaire, l’Ecopap compte présenter une exposition photo lors de son assemblée générale annuelle le 12 avril prochain au Centre communautaire Rivière-des-Prairies.

L’organisation à but non lucratif a récemment ouvert une «écoboutique», où se vendent semences et toutes sortes de produits écoresponsables. Selon sa directrice, plusieurs résidents de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles affirmaient devoir se procurer de tels produits à l’extérieur de l’arrondissement ou en ligne.

«On encourage les citoyens de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles à adopter des comportements écoresponsables, mais en revenant chez eux, ils n’étaient pas capables de trouver les bons produits et devaient les acheter sur internet», relate Charlie-Anne Bonnet.

«Ça marche bien, on écoute les suggestions des gens. Certains nous trouvent un peu loin, alors on pense à changer les heures d’ouverture, ouvrir les fins de semaine», évoque-t-elle.

 

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