Saint-Laurent

Catherine Léger a les Jeux olympiques de Tokyo dans sa ligne de mire

Catherine Léger s’est démarquée au dernier championnat canadien.

Forte d’une éthique de travail sans faille, elle bat des records, un championnat après l’autre. Pour Catherine Léger, les Jeux olympiques de Tokyo approchent à grands pas, et elle compte se tailler une place parmi l’équipe nationale canadienne.

Lorsqu’on demande à Catherine Léger quand a-t-elle eu le fameux «déclic» pour l’athlétisme, l’étudiante en sciences de la nature au cégep de Saint-Laurent répond avec franchise.

«Je pense qu’il n’y en a jamais vraiment eu. C’était un amour progressif du sport», dit la jeune femme qui a commencé à s’entraîner de façon récréative vers l’âge de 12 ans.

Tony Kwan, son entraîneur, l’a prise sous son aile il y a quatre ans au club Saint-Laurent sélect. Au fil du temps, une «base de confiance» s’est créée, dit l’athlète. «Si j’ai une douleur, si un jour je me sens moins bien, je peux lui en parler», lance Mme Léger.

La Laurentienne estime investir de 10 à 12 heures par semaine dans ses entraînements.

«Elle est travaillante et méthodique, souligne M. Kwan. Lorsqu’on a quelque chose à corriger, elle est capable de s’adapter rapidement.»

Rigueur

Participant aux sprints de 100, 200, 400 et 400 mètres à relais, la polyvalence est sa plus grande arme.

«C’est rare de voir quelqu’un posséder assez de vitesse pour faire toutes ces disciplines», souligne Tony Kwan.

Catherine Léger, 19 ans, s’est récemment démarquée en battant deux records. Après avoir battu le temps provincial pour le 200 mètres intérieur en février, elle a récidivé en juillet au 200 mètres extérieur aux Jeux panaméricains junior. Il s’agit de la discipline où elle performe le mieux.

Tokyo

Catherine Léger croit pouvoir avoir sa place sur l’équipe de réserve de l’équipe nationale canadienne, mais il lui reste beaucoup de pain sur la planche. «Il faut vraiment que je continue à m’améliorer», dit la sprinteuse.
Bien qu’elle occupe le deuxième rang au classement canadien tous âges confondus, la Laurentienne se devra de gagner en vitesse.

Par exemple, au 200 mètres, le standard olympique se situerait à 22,80 secondes et actuellement, Catherine Léger frise les 23,17 secondes. «Ce n’est pas rien», convient-elle.

L’avenir s’annonce prometteur pour Mme Léger. Elle a été approchée par plusieurs universités américaines, telles que Duke et UCLA. L’Université de Guelph l’a également contactée. Aucune décision n’a pas été prise par l’athlète pour l’instant.

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