C’est Miranda Gallo, analyste pour l’organisme Canadiens pour la justice et la paix au Moyen-Orient (CJPMO), qui représentera le Nouveau parti démocratique (NPD) sur le bulletin de vote des électeurs de la circonscription de Saint-Laurent le 21 octobre.
Il s’agit d’une première réelle tentative en politique pour la Laurentienne de 23 ans.
Son emploi à CJPMO, qui consiste à sensibiliser sur la réalité des minorités ethniques, lui a permis de faire régulièrement du lobbying auprès de politiciens, enclenchant sa réflexion à se présenter comme candidate.
Mais c’est plutôt l’attitude de la députée libérale à Saint-Laurent sortante Emmanuella Lambropoulos lors de quelques rencontres pour améliorer le soutien aux minorités qui l’a convaincue de tenter sa chance.
«L’arrondissement Saint-Laurent a la troisième plus grande population arabe au Canada. Leurs intérêts sont importants ici. Elle s’en fout», déplore la candidate d’origine italienne.
Miranda Gallo a d’ailleurs réalisé des études sur le Moyen-Orient et l’islam à l’Université McGill et est diplômée en politiques autochtones à l’Université Carleton, à Ottawa.
Idées
Tel que présenté sur la plateforme néo-démocrate, Mme Gallo plaide pour un meilleur soutien financier dans le domaine de la santé.
«Si vous avez les fonds pour acheter un pipeline, vous avez les fonds pour améliorer les soins médicaux et dentaires», indique-t-elle.
Mme Gallo insiste qu’il faut investir dans les «gens ordinaires», notamment en bâtissant plus de logements abordables et en bonifiant les services aux aînés.
À Saint-Laurent, la néo-démocrate estime qu’il faut assurer la protection des espaces verts, comme le Technoparc, où vit une importante population aviaire.
Mme Gallo veillerait également à un encadrement de la pollution produite par les avions qui survolent le territoire laurentien.