Le Groupe Aldo se place sous la loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (LACC) afin de restructurer ses activités. L’entreprise de chaussures et accessoires mode, basée à Saint-Laurent, a déposé une demande de protection contre ses créanciers qui a été acceptée par la Cour supérieure.
La pandémie de la COVID-19 met trop de pression sur les affaires de la compagnie, évoque son président directeur général, David Bensadoun.
«Après avoir fait un examen exhaustif de toutes les stratégies possibles, nous avons déterminé qu’il était dans l’intérêt supérieur d’Aldo de se placer sous la protection de la LACC afin de préserver la viabilité de l’entreprise à long terme et de survivre à cette période éprouvante», affirme-t-il par voie de communiqué.
La compagnie poursuivra ses activités par l’entremise du commerce en ligne avec ses sites web. Des magasins rouvriront aussi graduellement, selon les directives gouvernementales.
Le Groupe Aldo souhaite également déposer une demande semblable de protection contre ses créanciers aux États-Unis et en Suisse.