Saint-Laurent

L’arrondissement de Saint-Laurent permettra les microbrasseries

L'arrondissement veut attirer les microbrasseries

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L’arrondissement de Saint-Laurent permettra l’arrivée de microbrasseries sur son territoire par le biais d’une modification à son règlement de zonage. Un des objectifs est de stimuler l’économie sur ses artères commerciales.

L’usage commercial «microbrasserie et distillerie» ainsi que l’usage industriel «fabrication de boissons alcoolisées» seront donc ajoutés au règlement de zonage.

Plusieurs contraintes sont indiquées afin d’encadrer l’implantation des microbrasseries.

«On a voulu ouvrir la porte, mais de façon prudente […], pour qu’il y ait une zone tampon entre les secteurs résidentiels et les lieux où ce genre d’activité pourrait s’installer», indique le maire d’arrondissement, Alan DeSousa.

L’usage «fabrication de boissons alcoolisées», par exemple, sera permis dans des zones industrielles qui ne sont pas adjacentes à une zone résidentielle ni situées dans un secteur TOD, sauf exception, et qui ne font pas partie du territoire du Technoparc.

«On a identifié les microbrasseries comme un phénomène québécois qui peut stimuler l’économie et qui offre une opportunité intéressante pour répondre à un besoin qui se développe à Saint-Laurent, mais aussi au Québec.»

Alan DeSousa

Le conseil d’arrondissement souhaite ainsi stimuler l’économie sur ses artères commerciales.

«On voit une opportunité pour que dans nos secteurs commerciaux, comme le boulevard Décarie ou ailleurs, l’installation de microbrasseries puisse stimuler l’offre de services commerciaux et attirer une clientèle qui pourrait être bénéfique pour tout le monde», continue M. DeSousa.

Plusieurs possibilités

La directrice générale de l’Association des microbrasseries du Québec (AMBQ), Marie-Ève Myrand, accueille cette nouvelle de façon favorable, notamment en raison du fait que deux types d’usages seront permis.

Cela pourrait notamment ouvrir la porte à l’arrivée d’entreprises détenant un permis de brasseur (BR), lequel permet entre autres la vente à des restaurants, bars, épiceries et autres détaillants.

L’autre permis existant, celui d’artisan brasseur (BA), permet quant à lui la vente sur place, pour emporter, à un détenteur de permis de réunion et à la SAQ. Ces deux types de permis sont délivrés par la Régie des alcools, des courses et des jeux (RACJ).

«Ça va faire en sorte que les microbrasseries auront plus d’options sans avoir à passer par un projet particulier d’urbanisme qui peut s’avérer long et coûteux», explique Marie-Ève Myrand.

L’industrie des microbrasseries n’a pas ralenti malgré la pandémie. La directrice générale voit donc d’un bon œil la décision de l’arrondissement.

«Il y a à peu près le même nombre de nouvelles microbrasseries qui ont ouvert leurs portes cette année comparativement aux années précédentes, avance-t-elle. C’est donc une très bonne nouvelle qu’elles auront la possibilité de s’implanter à Saint-Laurent.»

Le projet de règlement sera soumis pour adoption dans une prochaine séance du conseil d’arrondissement.

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