Une clinique d’aide juridique verra le jour cet été dans le bureau de circonscription de la députée de Saint-Laurent, Marwah Rizqy. Des avocats et étudiants en droit de la Clinique juridique de Saint-Michel y seront disponibles pour des consultations une à deux fois par mois.
Ce nouveau service, nommé Clinique St-Lex, vise à mieux prendre en charge les demandes liées à des sujets juridiques qui sont reçues par le bureau de circonscription de Saint-Laurent.
Pour ce faire, la clinique ne traitera pas de dossiers liés à des sujets comme l’incorporation ou les brevets, mais se concentrera plutôt sur des enjeux comme le droit de la famille, le logement et l’immigration.
«Au bureau de comté, huit appels sur dix concernent des questions légales, avance Mme Rizqy. Les gens sont vraiment désemparés et n’ont pas nécessairement les moyens de se payer de l’aide juridique, donc on veut être en mesure de mieux les encadrer.»
Pour ce faire, un partenariat est né avec la clinique juridique de Saint-Michel, où l’équipe de la députée dirigeait déjà des résidents, étant donné qu’il n’y a pas de clinique du genre à Saint-Laurent.
«Un des problèmes qu’on a à la clinique de Saint-Michel, c’est le manque de ressources pour pallier la demande, qui est très importante, explique son président, Fernando Belton. Donc de pouvoir commencer ici avec des locaux et une équipe, on va être en mesure très rapidement d’aider des gens de manière concrète.»
Projet pilote
Dès cet été, les résidents de l’arrondissement de Saint-Laurent pourront y avoir accès en prenant rendez-vous en ligne. À son ouverture, la clinique juridique sera disponible pour toute personne qui réside à Saint-Laurent.
Si la demande s’avère trop importante, le projet pilote s’adaptera en offrant plus de plages horaires ou en priorisant les personnes à plus faible revenu.
À terme, Marwah Rizqy aimerait que d’autres bureaux de circonscription à travers le Québec s’inspirent de cette initiative.
«Il y a 125 élus à l’Assemblée nationale, donc on peut imaginer la différence qu’on pourrait faire si on devenait chacun un point de chute pour nos citoyens, soutient la députée de Saint-Laurent. Il n’y a rien de pire comme angoisse de recevoir une mise en demeure de plusieurs milliers de dollars, se demander quoi faire et ne pas connaître ses droits.»
Le site internet permettant de prendre un rendez-vous devrait être mis en place sous peu.