Un an et demi après avoir déposé une plainte à l’Office des transports du Canada (OTC) contre le bruit provoqué par les activités du Canadien National (CN) à Pointe-Saint-Charles, le groupe citoyen Nous et les trains et le transporteur en sont venus à une entente à la fin du mois d’avril.
«La procédure implique que l’entente doit rester confidentielle et elle le demeurera», explique le maire de l’arrondissement du Sud-Ouest, Benoit Dorais, qui se désole de cette exigence.
Il a toutefois mentionné que l’entente permettra «des avancées» et «donnera du concret» pour encadrer les pratiques du CN qui causaient des nuisances dans le quartier, dont l’assemblage de nuit à l’extérieur de la garde de triage.
Vigilance
Ce ne sont pas toutes les problématiques, dont celle du transport de matières dangereuses, qui seront réglées grâce à cet accord, fait savoir la coordonnatrice de la table de concertation Action-Gardien, Karine Triollet.
«Le processus de l’OTC est assez restreint. On assurera tout de même un suivi des promesses de l’entente et nous demeurerons vigilants», ajoute Mme Triollet, qui a accompagné Nous et les trains lors de tout ce processus.
M. Dorais s’engage également à garder un œil sur la compagnie de chemin de fer, pour laquelle «les faits ont souvent contredit les dires» quand elle semblait faire preuve de bonne foi par le passé, dit le maire.
Patrick Waldron, porte-parole du CN, a soutenu que l’entreprise était contente de cette entente et de sa «relation améliorée» avec la communauté de Pointe-Saint-Charles, qui se mobilise depuis 1999 pour pallier les nuisances causées par le transporteur.