Quatre nouveaux îlots de plantes indigènes pollinisatrices feront leur apparition cet été en bordure du parc Angrignon.
Cette initiative des Amis du parc Angrignon vise à augmenter la quantité de ces plantes importantes pour les abeilles, les papillons et la biodiversité du secteur, en plus d’enrichir le projet de corridor écologique du grand Sud-Ouest.
«Au départ, nous souhaitions faire ces aménagements dans le parc, mais c’était plus compliqué, car le Service des grands parcs, du Mont-Royal et des sports [de la Ville de Montréal] n’a pas d’espace défini pour la plantation de plantes indigènes», explique François Arteau, président des Amis du parc Angrignon.
L’Arrondissement du Sud-Ouest a donc proposé à l’organisme de semer des plantes dans des plates-bandes situées à proximité. Deux saillies de trottoir à l’intersection de la rue D’Aragon et du boulevard des Trinitaires ainsi que deux plates-bandes situées sur le terre-plein du boulevard ont été retenues.
Ces espaces représentent près de 60 m2 qui seront destinés à la plantation de fleurs indigènes. L’Éco-quartier du Sud-Ouest prêtera de l’équipement et offrira un peu de végétaux à l’organisme communautaire.
Il s’agit du premier projet de ce type pour la jeune organisation qui espère étendre prochainement ses activités de plantation dans l’enceinte du petit poumon vert du Sud-Ouest. «Il a y beaucoup d’endroits gazonnés qui sont peu fréquentés pour les pique-niques et qui pourraient bien se prêter à la plantation de fleurs indigènes», affirme M. Arteau, indiquant qu’il est prêt à collaborer avec le Service des grands parcs pour définir de tels endroits.
Le corridor de biodiversité du grand Sud-Ouest est un projet qui permettrait de relier les écoterritoires de la falaise Saint-Jacques et du parc des Rapides, en passant par le parc Angrignon et le parc de l’Aqueduc.