Bien identifier l’entrée de l’artère commerciale à ses extrémités, intégrer l’art dans les vitrines des locaux vacants, installer une patinoire réfrigérée au parc Garneau: les idées ont fusé lors de l’exercice de réflexion sur la revitalisation du boulevard Monk tenu le 16 juin.
Une soixantaine de personnes ont pris part à ce remue-méninges organisé par l’arrondissement du Sud-Ouest en collaboration avec la Société de développement commercial (SDC) Plaza Monk et Concertation Ville-Émard-/Côte St-Paul.
Des citoyens, des commerçants, des représentants du milieu communautaire ont réfléchi à de grands thèmes, dont l’identité visuelle, les services de proximité, la culture et le développement récréotouristique.
Parmi les suggestions pour donner du souffle au boulevard, des participants ont proposé l’installation de placottoirs, ces aires de détente et de rencontre ouvert à tous, aménagés sur la chaussée et qui sont rattachés à un commerce.
«Nous devons plus que jamais regarder l’artère Monk comme un lieu de vie et d’échanges. Le projet de piétonnisation de la rue De Biencourt constitue un bel exemple d’action structurante pour le quartier», a souligné la conseillère Anne-Marie Sigouin.
L’arrondissement utilisera les propositions pour alimenter le plan d’action qu’il entend présenter en octobre prochain.
Le conseiller municipal Alain Vaillancourt est optimiste quant à l’avenir de l’artère. «Le boulevard Monk est à un virage. Je le sens tous les jours», a-t-il dit.
Attirer des commerces
«On peut le constater: il se passe de belles choses sur Monk depuis un certain nombre d’années. Il faut se retrousser les manches et continuer à travailler fort», a indiqué le maire Benoit Dorais.
Pour lui, il importe de déployer des efforts pour attirer des commerces. «On va se donner une stratégie de démarchage. Il faut être proactif en ciblant quels commerces on veut pour qu’il y ait une diversité», a-t-il expliqué. L’arrondissement fera ce travail de concert avec la SDC, le Regroupement économique et social du Sud-Ouest et le nouveau centre local de développement Grand Sud-Ouest, a précisé le maire.
Rappelons par ailleurs que l’arrondissement a l’intention de modifier sa règlementation afin que les lieux de culte ne puissent plus s’installer sur les artères commerciales. Les élus voient dans leur multiplication un frein à leur développement économique, particulièrement sur Monk où on en compte sept sur un tronçon de moins de 1 km.