Entrepreneuriat

#CRYPTOVEILLE pirates russes, polices européennes, Roubini…

Dans ce 6e épisode de veille sur le secteur de la chaîne de blocs, on observe l’effervescence d’une industrie toujours mise à l’épreuve aux quatre coins de la planète.

La Libra de Facebook n’a rien d’une crypto

Le Dr Doom a encore frappé. Nouriel Roubini estime que la cryptomonnaie que Facebook s’aprrête à dévoiler n’a rien à voir avec la chaîne de blocs. «Totalement privée, contrôlée, centralisée, vérifiée et autorisée par un petit nombre de serveurs sous permission. Qu’est-ce qu’il y a de crypto ou de blockchain là-dedans? Rien», a confié à Coindesk le célèbre économiste américain, désormais aussi connu pour son scepticisme envers le bitcoin et ses pairs.

Tout en reconnaissant que les détails du projet n’étaient pas encore connus , Nouriel Roubini a cependant assuré qu’il était peu probable que le jeton numérique de Facebook utilise des technologies de blockchain communes, telles que la preuve de travail de Bitcoin. «Pourquoi le feraient-ils?», ponctue-il ironique.

Mauvais suspects

Des hackers russes et non nord-coréens pourraient être derrière le plus grand vol jamais commis sur une plateforme d’échange de cryptomonnaies, note le journal japonais Asahi Shimbun.

Des variantes dans les virus utilisés par les pirates informatiques russes auraient été découverts sur les ordinateurs d’employés de Coincheck basé à Tokyo.

Cette cryptobourse avait été vitcime en janvier 2018 d’une cyberattaque introduite par des courriels piégés responsable de la perte de 500 millions de cryptomonnaies Nem, pour une valeur de 530 millions de dollars.

Jouer aux policiers

L’agence européenne de lutte contre la criminalité Europol a annoncé qu’elle recourait à un «serious game» pour permettra à ses membres d’obtenir une «formation pratique et des conseils sur la recherche de cryptomonnaies dans les enquêtes pénales».

Développé en partenariat avec CENTRIC, le Centre d’excellence en recherche sur le terrorisme, la résilience, le renseignement et le crime organisé, Europol cherche «des opportunités de coopération plus étroite et de nouveaux partenariats pour prévenir et détecter les crimes facilités par la crypto-monnaie et contribuer au recouvrement».

Des gros poissons

JPMorgan pense que l’industrie du bitcoin a considérablement changé depuis 2017, en raison de la hausse de l’intérêt des investisseurs institutionnels, relaie l’agence Bloomberg.

En mesurant la différence des volumes de bitcoins entre la négociation sur les marchés boursiers, les analystes de JPMorgan sont d’avis que l’importance du marché a été jusqu’ici considérablement sous-estimée et que tout cela est appelé à changer.

Compétitivité… collective

100 fabricants japonais exploitent la blockchain pour partager des données, relate Nikkei Asian Review, les entreprises échangeant des informations plutôt que de les cacher, pour renforcer leur compétitivité.

Mitsubishi Electric et Yaskawa Electric font partie des 100 principaux fabricants japonais souhaitant partager leurs données de production afin d’améliorer l’efficacité, en utilisant la technologie de la blockchain pour garantir la sécurité de leurs informations.

Ils croient que le partage sécurisé de ces données améliorera les performances. Ce projet permet aux participants de décider du volume de données à partager, de le partager avec une ou plusieurs entreprises, ainsi que de facturer des frais pour l’information.

Précédemment dans #CRYPTOVEILLE :

– Buffett, Facebook, Starbucks… 

– Hydro-Québec, grandes fortunes, Banque du Canada…

– Anniversaire, faillite, amende… ]

NDLR: L’article #cryptoveille est une revue de presse, les avis et informations qui y sont relayés ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction du journal Métro.

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