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Accusations de cruauté animale contre Marineland

Liam Casey, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

TORONTO — L’agence ontarienne pour la protection des animaux a déposé cinq accusations de cruauté animale contre le parc Marineland.

La Société de protection des animaux de l’Ontario (SPAO) précise que les accusations contre le parc d’attractions de Niagara Falls sont liées aux paons, aux pintades et aux ours noirs — mais d’autres accusations pourraient tomber prochainement, a-t-on prévenu.

La SPAO ajoute que les accusations ont été déposées à la suite d’une enquête provoquée par une plainte reçue plus tôt ce mois-ci.

«Les plaintes pour cruauté animale sont prises très au sérieux, a indiqué l’inspecteur principal de la SPAO, Steve Toy, par communiqué. Lorsque nous recevons une plainte pour cruauté à l’endroit d’animaux sauvages ou exotiques, nous utilisons nos experts de même que des experts de l’industrie pour nous aider dans notre enquête.»

Marineland est notamment accusé d’avoir permis qu’un paon soit en détresse, d’avoir omis de se conformer aux normes de soins pour un paon et de deux chefs d’avoir omis de se conformer aux normes de soins pour une pintade.

Le parc est aussi accusé d’avoir omis de se conformer aux normes de soins pour environ 35 ours noirs d’Amérique, notamment en ayant omis de leur fournir la nourriture et l’eau appropriées et en quantité adéquate.

Marineland a indiqué que la SPAO avait visité le parc après avoir répondu à une plainte formulée «par un ancien préposé aux soins des animaux qui a été congédié pour son faible rendement et son comportement inapproprié».

La SPAO a pu bénéficier d’un «accès complet» au parc, à ses milliers d’oiseaux et à ses animaux terrestres, a ajouté Marineland.

«Un seul paon, parmi les milliers d’oiseaux, avait un problème avec un oeil», a spécifié le parc dans un communiqué transmis à La Presse canadienne. Par ailleurs, le paon était en santé, mangeait bien et interagissait avec les autres oiseaux.»

Pour ce qui est des pintades, Marineland a précisé que les oiseaux sauvages avaient mal réagi à l’entrée soudaine de quatre employés dans leur enclos.

Le parc a aussi minimisé les accusations quant aux ours, dont la diète a été «revue plusieurs fois pendant les trois dernières années par la SPAO, qui l’a approuvée chaque fois».

La SPAO indique qu’elle n’a retiré aucun animal du parc dans le cadre de son enquête, mais qu’elle continuera à les surveiller pour le reste des procédures.

La porte-parole de la SPAO Alison Cross a laissé entendre que d’autres accusations pourraient suivre, mais elle n’a pas fourni plus de détails.

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