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Patrice Bergeron nerveux comme une recrue

BOSTON – Qu’il s’agisse d’une première participation à un match numéro sept en séries de la Coupe Stanley, comme c’est le cas pour Michaël Bournival du Canadien, ou d’une septième ou d’une 10e, comme pour Patrice Bergeron et Claude Julien des Bruins, l’état de stress et d’agitation demeure le même pour tous.

«C’est toujours pareil et ça ne changera jamais peu importe combien de matchs tu joueras. C’est normal. Ça fait partie du sport, de la compétition, a affirmé Bergeron, mercredi matin, quelques heures avant le duel fatidique de mercredi. La nervosité est là. Le défi est de l’utiliser de la bonne façon, comme un moteur qui va t’aider», a renchéri le joueur de centre, qui a de plus pris part à plusieurs matchs sans lendemain sur la scène internationale dans l’uniforme du Canada.

L’attaquant recrue Bournival sera un des huit joueurs du Tricolore qui vivront une première expérience d’une ultime rencontre, advenant que l’entraîneur Michel Therrien n’apporte aucun changement à la formation comme on s’y attend.

David Desharnais, Max Pacioretty, Brendan Gallagher, Rene Bourque, Alexei Emelin, Dale Weise et Nathan Beaulieu sont les autres.

«Une partie de stress, en plus de l’adrénaline, est toujours nécessaire pour bien jouer, a avancé Bournival, qui a admis avoir eu un peu de difficulté à dormir la veille. Personnellement, j’ai très hâte au match. Je serais prêt à le jouer tout de suite.»

Curieusement, Therrien en est lui-même à un premier septième match dans la LNH, mais il n’a pas le sentiment que la situation est différente pour l’équipe et pour lui qu’il y a deux jours, à Montréal.

«Nous sommes dans le même état d’esprit qu’avant le match numéro six que nous avons joué à la maison, a souligné Therrien. Le défi est le même: éviter l’élimination. C’est important d’afficher une bonne attitude quand on est confrontés à un défi semblable, et j’aime ce que je vois depuis deux jours dans l’entourage de l’équipe.»

Chez les Bruins, cinq joueurs devraient vivre leur baptême de feu: Reilly Smith, Carl Soderberg, Matt Fraser, Torey Krug et Kevan Miller. À l’opposé, l’entraîneur Julien en est à sa 10e participation en 10 saisons — sa première ayant été comme pilote du Canadien en 2004… face aux Bruins!

«Je ne sais pas si on peut me complimenter d’avoir été impliqué dans tant de matchs numéro sept, a soulevé le Franco-Ontarien, en esquissant un sourire. Mais on essaie de profiter de ça.»

Au fil de toutes ces expériences enrichissantes, Julien a réussi à chasser la nervosité.

«Je ne suis pas du tout nerveux, mais très fébrile, a-t-il précisé. J’aurais été prêt à jouer le match mardi soir, et je souhaiterais qu’on le dispute cet après-midi.»

La conclusion de la palpitante série va assurément être mémorable pour les principaux acteurs ainsi que les amateurs. Mais peut-être pas pour tous les joueurs.

On a demandé au géant Zdeno Chara des Bruins ce qu’il a gardé en mémoire de ses 10 premières participations à un match numéro sept en carrière.

«Les matchs que j’ai gagnés…», a-t-il tout bonnement répondu.

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