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La plus grande admiratrice de Pacioretty est à l’Île-des-Sœurs

Photo: Collaboration spéciale

Alexandra Bessette est une vraie partisane de la sainte flanelle et en particulier de Max Pacioretty. La jeune fille de 15 ans a eu la chance de rencontrer son idole pas une, mais deux fois en moins d’un an. Cette passion pour le Canadien de Montréal coule dans les veines de toute sa famille depuis des années.

À l’adolescence, elle a commencé à aimer le Canadien de Montréal. « Les joueurs sont beaux et Max Pacioretty est mon joueur préféré. Il montre beaucoup de charisme et de détermination. » L’an passé, lorsque la saison s’est terminée après leur défaite contre les Rangers de New York, Alexandra et sa mère sont allées voir les joueurs vider leur casier au Complexe Sportif Bell à Brossard. Alexandra espérait vraiment rencontrer son idole, le numéro 67.

« Je l’ai vu rentrer dans le complexe et ne pas s’arrêter. J’étais en panique totale parce que ça fait trois ans que je tripe dessus. Quand il s’est arrêté, je me suis mise à pleurer et il m’a pris dans ses bras. Il m’a dit : “Don’t cry, don’t cry. It’s fans like you that makes me happy and keeps my determination up.” Il était vraiment fin et c’était une des premières fois que ça lui arrivait qu’un fan pleure comme ça. »

Il y a deux semaines, avant que l’ailier gauche se blesse, Alexandra a eu l’occasion de voir à nouveau son joueur préféré au Quartier DIX30. « Tout le monde sait que j’aime Max Pacioretty. J’ai le coupon de son burger du McDo et un billet de match du Canadien de Montréal dans mon agenda scolaire. Même s’il est un des meilleurs joueurs de la ligue nationale, il ne se prend pas pour un autre, il ne parle pas pour rien et il pourrait vraiment être capitaine. »

Pacioretty blessé
Lorsque Max Pacioretty s’est blessé, Alexandra était vraiment attristée d’apprendre la nouvelle. « J’aime vraiment les séries. Je suis encore fébrile, mais ce n’est pas aussi intense que s’il était sur la glace. On dirait qu’il manque une racine à l’équipe parce que je pense que c’est vraiment lui le leader. J’espère que les autres joueurs vont pousser plus le jeu pour compenser son absence. »

Le hockey est une histoire de famille pour les Moreau de l’Île-des-Sœurs. « Le hockey c’est dans ma famille depuis toujours, nous sommes tous de grands fans surtout de Max Pacioretty. Le samedi soir, cela a toujours été la soirée du hockey à la maison », explique Sylvie Moreau, la mère d’Alexandra.

Le frère d’Alexandra joue au hockey depuis qu’il est tout petit. À l’époque, Alexandra allait voir toutes ses pratiques et ses matchs. « Quand j’étais jeune, j’étais très garçon manqué. Je jouais au hockey avec mon frère dans la rue et j’étais gardienne de but. C’est ce que je voulais faire, mais mes parents ne voulaient pas. Je me suis mise au patinage artistique parce que ça me rappelait un peu le hockey, mais quand on patine sur le canal, j’ai toujours mon hockey dans les mains. »

Fièvre des séries
Le menu des Bessette-Moreau pour les séries éliminatoires ? De la pizza, des ailes de poulet. « Je commence à regarder le hockey à 17h avec le 24 CH soit à RDS ou TVA Sports dépendamment de la diffusion. Je ne suis pas la fille qui va s’installer sur son divan à 19h30 lorsque la partie commence, il faut que je voie l’avant-match. Le matin, je regarde les informations et ce qui s’est passé en pratique », enchaîne Sylvie.

Quand vient le temps des séries, Alexandra avoue être très superstitieuse afin de porter chance aux Canadiens. « J’ai mon chandail de Pacioretty sur mon lit et si je ne le mets le soir du match, on perd c’est certain. Je dois également être assise à gauche sur le banc ou le divan sinon ça ne marche pas. On habite dans un appartement et notre famille est très intense. Parfois, il faut se calmer un peu pendant les matchs. »

Pour toujours les Canadiens
Pour Alexandra et Sylvie, le hockey des Canadiens n’est pas seulement un sport. Sylvie reste toujours surprise lorsqu’elle montre les photos de sa fille avec Pacioretty et que les gens ne comprennent pas de qui il s’agit.

« Après qu’on est vu Pacioretty il y a deux semaines, je voulais montrer à tout le monde la photo de ma fille avec lui. Mes amis étaient vraiment impressionnés, mais le lendemain j’avais un déjeuner d’affaires sur l’Île-des-Soeurs et les gens me disaient qu’il ne suivait pas le hockey et ne connaissait pas les joueurs. Je ne comprenais pas. »

« Le hockey c’est vraiment une religion pour nous, on les vénère. Si mon chum ne joue pas au hockey et n’aime pas les Canadiens, ça ne fonctionnera pas », conclut Alexandra.

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