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Mélissa Archambault: vivre sans voiture

Photo: TC Media – Patrick Sicotte

Une employée de Ville de Mont-Royal a délaissé son auto au profit du vélo pour se rendre au travail. Meilleur bien-être et économie de temps, Mélissa Archambault y trouve de nombreux avantages. Afin de se motiver encore plus à enfourcher sa bicyclette pour aller à l’hôtel de ville, elle a participé au défi Champions de la mobilité active, organisé par Développement économique Saint-Laurent. Le concours regroupe 92 participants qui s’encouragent entre eux à marcher, à pédaler ou à courir entre la maison et le boulot.

Vous avez décidé de vous débarrasser de votre vieille auto en juin et de ne pas la remplacer. Pourquoi ce choix?

Je trouvais contraignant d’avoir une voiture en ville. La majorité du temps, je ne la prenais pas. Dès que la neige fond, je viens au travail en vélo. J’ai alors décidé de faire un test et de voir comment je me débrouillais sans auto. Ça se passe super bien! La semaine, c’est beaucoup plus facile parce que je n’ai plus à penser à ma voiture. Le week-end, c’est un peu plus difficile pour sortir à l’extérieur de la ville. Par contre, il y a des alternatives comme le covoiturage Amigo Express et les autobus.

«Je fais un peu plus de 8 kilomètres et je trouve que j’arrive au travail plus réveillée.»  — Mélissa Archambault

Quels sont les avantages de se rendre au travail à bicyclette?

Ça permet de faire du sport alors que souvent on dit qu’on n’a pas le temps. C’est aussi plus rapide ou environ la même durée. En vélo, j’emprunte une piste cyclable. Je n’ai donc aucun feu de circulation pendant plus de 3 kilomètres.

 

Comment trouvez-vous le déplacement à vélo à Montréal?

Sur la piste cyclable, c’est sécuritaire. Mais une fois que je tombe sur la route, il faut vraiment être vigilant. Ça peut être dangereux. Il faut s’assurer d’être vu et de croiser le regard des automobilistes. Je pense qu’il y a encore un gros travail à effectuer au plan du partage de la route. Somme toute, une fois qu’on est bien visible et on respecte la signalisation, ça peut bien se passer.

Pourquoi avoir décidé de participer au concours Champions de la mobilité active?

Quand j’ai vu le défi, je me suis dit pourquoi pas joindre l’utile à l’agréable. Et je trouvais ça le fun le concept de pouvoir se motiver par l’entremise de l’application du concours, Strava. Tous les participants sont sur cette plateforme et peuvent donc s’encourager. Tu peux voir les distances parcourues par les autres. C’est un facteur de motivation.

Comment fonctionne ce défi?

Pour s’inscrire, on doit être un employé d’une entreprise du territoire couvert par Développement économique Saint-Laurent. Il y a un formulaire à compléter en ligne. Ensuite, tu télécharges l’application Strava pour rejoindre le groupe de participants. Ils font aux deux semaines un classement divisé en plusieurs catégories, dont l’assiduité et la détermination. À la fin du concours, qui se termine le 31 août, ils font tirer des paniers cadeaux.

Quelle est votre position au classement?

Au 14 juillet, je me suis classée en dixième position pour la détermination. Mais comme je quitte bientôt mon emploi à Ville de Mont-Royal pour un autre poste au centre-ville, j’ai un peu délaissé le défi et malheureusement je ne pourrai pas le compléter.

 

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