Rupture des liens avec l’Iran
« En un mot, a ajouté Irwin Cotler, l’Iran a émergé en tant que danger clair et actuel pour la paix et la sécurité internationales manifeste dans la quadruple menace iranienne : L’Iran est en violation flagrante de la loi internationale prohibant l’armement nucléaire; l’Iran a déjà commis le crime d’incitation au génocide, prohibé aux termes de la Convention sur le génocide; l’Iran est en tête des états commanditaires de terrorisme international; et, enfin, l’Iran s’est engagé dans la répression massive des droits de son propre peuple. »
Coprésident du Groupe interparlementaire pour les droits de la personne en Iran, le député fédéral de Mont-Royal a de plus déclaré que trois autres considérations étayaient la décision canadienne : la complicité de l’Iran dans les atrocités commises en Syrie; la complicité de l’Iran dans des agressions contre des diplomates, de l’Asie centrale à l’Amérique centrale; et l’intimidation des Canado-Iraniens au Canada.
« En même temps, ajoute M. Cotler, la décision met en lumière et, en fait, exige une série d’initiatives visant à combattre les dangers iraniens, dont :
– Inscrire le Corps des Gardiens de la révolution iranienne en tant qu’entité terroriste;
– Se prévaloir des recours juridiques prévus en droit international afin que les autorités iraniennes rendent des comptes pour leur incitation au génocide sanctionné par l’état, qui s’est amplifié de façon dramatique dernièrement;
– Prendre des sanctions plus musclées face à l’acte de défi de l’Iran face au droit international en regard de son programme d’armement nucléaire;
– Prendre des sanctions à l’encontre des violateurs des droits de la personne parmi les autorités politiques et judiciaires pour leurs crimes contre les droits du peuple iranien.»
«Les motifs présentés par le gouvernement canadien pour fermer l’ambassade du Canada en Iran sont les mêmes qui requièrent le recours à ces initiatives », a conclu Irwin Cotler.
(Source: Bureau de comté)