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Une rentrée parlementaire sous le signe de l’éducation

Photo: Audrey Gauthier/TC Media

Les élus provinciaux sont de retour aujourd’hui à l’Assemblée nationale. La députée de Jeanne-Mance-Viger, Filomena Rotiroti, compte faire de l’éducation son fer de lance de la rentrée.

La présidente de la Commission de la culture et de l’éducation entamera des consultations publiques cette semaine, à propos du projet de loi 105, qui traite notamment de la gouvernance scolaire et de la reddition de comptes.

«Les gens nous réclamaient de changer la gouvernance des commissions scolaires. Nous l’avons fait, notamment en donnant le droit de vote aux commissaires parents. C’est positif», fait valoir Mme Rotiroti.

En plus de toucher la gestion des commissions scolaires, le dossier touche également la répartition des ressources.

«Si toutes les écoles doivent se procurer une ressource matérielle, comme des ordinateurs, nous pourrons réunir toutes les demandes et faire affaire avec un seul fournisseur. En achetant en grande quantité, ça permettrait de diminuer les coûts», indique la députée.

Lorsque la population aura partagé ses inquiétudes, opinions et commentaires sur le projet de loi lors des consultations, celui-ci sera ensuite en étude détaillée à l’Assemblée nationale.

Les aînés et les jeunes
Dans une circonscription où l’on retrouve une forte population vieillissante, Mme Rotiroti se penchera également sur des dossiers qui touchent directement les aînés, dont les soins à domiciles, les frais accessoires et les proches aidants.

«Les gens veulent rester le plus longtemps possible chez eux. Dans la communauté italienne, très présente dans ma circonscription, les aînés ne sont pas envoyés dans des centres de santé. Ils restent dans leur famille. Elles ont besoin d’aides et d’outils et je vais suivre le dossier», affirme la députée.

Du côté des jeunes, Mme Rotiroti gardera un œil sur le projet de prévention de la délinquance et de la radicalisation auprès des jeunes de 10 à 24 ans annoncé cet été.
Les YMCA du Québec recevront 625 000$ sur cinq ans ce qui permettra de bonifier des actions déjà menées auprès des jeunes du quartier identifiés comme susceptibles de se radicaliser ou d’entrer dans une gang de rue, notamment en leur offrant des espaces de socialisation et de valorisation.

«Nous avons des gens qui ont besoins de soutien et de se sentir en sécurité. Nous voulons leur donner les outils pour y parvenir», souligne-t-elle, ajoutant que Saint-Léonard a été sélectionné à cause des besoins, mais surtout en raison des acteurs locaux mobilisés et bien organisés.

En plus de son travail à l’Assemblée nationale, la députée compte également être présente le plus possible dans sa circonscription afin de rencontrer les citoyens et de les aider à régler leurs problèmes.

Plus de femmes en politique
De nombreuses discussions sont en cours sur le manque de femmes en politique.

La députée de Jeanne-Mance-Viger, Filomena Rotiroti, membre de la Commission des relations avec les citoyens, se penche d’ailleurs sur le sujet.

«Nous parlons d’ajouter des femmes en politique, mais pour le moment, nous n’avons pas de mandat concret sur le sujet. Le gouvernement pourrait nous le donner ou nous pourrions organiser des consultations publiques sur le sujet, mais pour le moment, nous sommes encore à l’étape des discussions», fait savoir Mme Rotiroti.

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