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Le maire Parenteau atteint de la fièvre des séries

Photo: Collaboration spéciale

De la Mairie illuminée aux couleurs du tricolore aux nombreux restaurants pleins à craquer qui présentent les matchs, la fièvre des séries bat son plein à Verdun. Mais, nulle part la flamme ne brille aussi fort que dans le cœur de Jean-François Parenteau.

Si vous vous baladez dans les corridors de l’Hôtel de Ville de Verdun ces jours-ci, il est facile de repérer le bureau du maire Parenteau. Si vous poussez la porte, recouverte d’un drapeau à l’effigie des Canadiens de Montréal, vous entrerez dans un univers bien à part.

Des drapeaux, des affiches et un chandail bleu-blanc-rouge changent complètement l’allure de la pièce. Une réplique de la Coupe Stanley trône dans un coin. Tout rappelle l’affection du maire pour les glorieux.

Loin de s’arrêter là, M. Parenteau avoue être un véritable collectionneur. À la maison, il possède de nombreuses photos et rondelles dédicacées achetées dans divers encans. «Je m’étais fait une liste de tous les joueurs du CH qui sont au Temple de la renommée pour avoir leur dédicace. Il m’en manque quelques-uns, surtout les plus vieux. Je suis un vrai de vrai fan.»

Ce fanatisme, loin d’être unique, se répercute à travers tout l’arrondissement selon ce dernier.

«À Verdun, on est hockey. Les jeunes de ma génération, on apprenait quasiment à patiner avant de marcher. Il y a aussi un historique entre les Canadiens et Verdun. Avant que le Complexe sportif Bell soit créé à Brossard, leurs entraînements se faisaient à l’auditorium de Verdun,» rappelle le maire.

Plusieurs grands joueurs et entraîneurs, tels que Dollard Saint-Laurent, Denis Savard et Scotty Bowman, sont également Verdunois d’origine.

Montréal en cinq
Cet engouement communautaire encourage M. Parenteau à partager sa passion sur les réseaux sociaux. Le 15 avril, il s’est d’ailleurs mouillé sur Facebook en prédisant que Montréal remporterait la première ronde contre Ottawa en cinq matchs.

«Je trouve que c’est rassembleur. En tant que politicien, je pense qu’il faut profiter de ces moments pour dire: On a un buzz collectif. C’est la fièvre des séries, et on va la partager ensemble. Tout le monde parle à tout le monde, tout le monde est heureux quand les Canadiens gagnent et fâché quand ils perdent. C’est ça qui est le fun.»

Par ailleurs, bien qu’il soit souvent déchiré entre son horaire chargé, ses devoirs de politicien et sa passion pour le hockey, le maire n’hésite pas à faire de chaque partie un événement particulier lorsque le temps lui permet.

Il invite d’ailleurs les citoyens à consulter régulièrement sa page Facebook afin de savoir dans quel restaurant de l’arrondissement il regardera les prochains matchs. Plus on est de fous, plus on gagne!

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