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Les péquistes souhaitent reprendre Gouin

Le chef du Parti québécois François Lisée (gauche) salue les partisans aux côtés du nouveau candidat du PQ dans Gouin, Olivier Gignac. Photo: Ralph-Bonet Sanon | TC Media

Le Parti québécois (PQ) espère stopper une «pause» solidaire de six ans dans son règne de près de 35 ans dans la circonscription montréalaise de Gouin grâce à l’investiture du jeune Olivier Gignac.

«Nos adversaires ont refusé d’ouvrir la discussion, ils ont placé leurs intérêts partisans au-dessus de l’intérêt collectif», a déploré M. Gignac lors de son assemblée d’investiture dimanche dans une église de La-Petite-Patrie.

Le PQ n’a pas présenté de candidats à la dernière élection dans Gouin, une complémentaire déclenchée après la démission de la députée Françoise David. Il s’agissait d’une «main tendue» entre indépendantistes à Québec solidaire (QS).

Toutefois, celui qui a remporté l’élection, l’actuel porte-parole solidaire et ex-leader étudiant Gabriel Nadeau-Dubois, n’a pas «livré la marchandise» et n’a pas réalisé sa promesse d’essayer d’unir toutes les forces progressistes et indépendantistes, soutiennent les péquistes.

«Les seules victoires de Québec solidaire n’ont pas été contre des fédéralistes de droite, des libéraux ou des caquistes. Leur seule victoire, ç’a été d’affaiblir  le grand véhicule de changement social et politique au Québec: l’indépendance, le Parti québécois», a clamé le chef du PQ, Jean-François Lisée, lors de l’assemblée d’investiture de M. Gignac.

Les délégués de QS ont rejeté l’idée de pactes électoraux avec le PQ quelques jours après l’élection de mai dernier. Plus tôt ce mois-ci, ils ont voté en faveur d’une entente de principe sur une fusion avec Option nationale, dont les délégués ont fait de même le jour de l’investiture péquiste dans Gouin.

«C’est quelque chose qui m’a profondément déçu comme énormément de gens ici, et c’est d’ailleurs ce qui est à l’origine de mon engagement auprès de vous aujourd’hui», a indiqué M. Gignac.

Les électeurs de Gouin, représentés depuis 2012 par QS, doivent voter pour le PQ s’ils veulent que des idées comme la réforme du mode de scrutin progressent, ajoute le chef du PQ, Jean-François Lisée. Celui-ci évoque le «danger» représenté par la montée des intentions de vote pour la Coalition avenir Québec (CAQ).

«Si vous voulez que certaines de vos idées progressent, il ne faut pas laisser passer les libéraux ou les caquistes. Si vous voulez que certaines de vos idées progressent, il n’y a qu’un seul véhicule qui va réussir à le faire en 2018: le Parti québécois», a déclaré M. Lisée.

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