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États-Unis: d’autres pays visés par le décret migratoire

President Donald Trump gives a thumbs up as he walks to speak with reporters before boarding Air Force One at Morristown Municipal airport, Sunday, Sept. 24, 2017, in Morristown, N.J. (AP Photo/Evan Vucci) Photo: The Associated Press

WASHINGTON — Les voyageurs provenant de huit pays feront face à des restrictions pour entrer sur le territoire des États-Unis, selon le nouveau décret-loi signé dimanche par le président Donald Trump.

Les mesures annoncées vont de l’interdiction totale à des restrictions plus ciblées. Ainsi, aucun citoyen syrien ne peut entrer aux États-Unis. Ainsi, seuls certains membres du gouvernement vénézuélien et leur famille sont touchés par ces mesures.

Elles visent les citoyens de l’Iran, de la Libye, de la Corée du Nord, de la Somalie, de la Syrie, du Tchad, du Venezuela et du Yémen. Ces mesures entreront en vigueur le 18 octobre. Les autorités ont souligné que les visas déjà valides ne seront pas révoqués en raison du nouveau décret présidentiel. Le décret permet également, sans les garantir, des dérogations au cas par cas.

«À titre de président, je dois agir afin de protéger la sécurité et les intérêts des États-Unis et de sa population», peut-on lire dans le texte du décret.

Le président avait réclamé des restrictions encore plus «sévères» après l’attentat survenu la semaine dernière dans le métro de Londres.

«L’interdiction de territoire devrait être plus important, plus sévère, plus explicite, mais, stupidement, cela ne serait pas politiquement correct», avait-il tonné sur son compte Twitter.

Les restrictions touchent des pays qui, selon le département de la Sécurité intérieure américaine, refusent de donner des renseignements aux États-Unis ou n’ont pas adopté des mesures préventives efficaces.

«La secrétaire par intérim (Elaine Duke) a recommandé des mesures qui sont sévères et bien adaptées. On y retrouve des restrictions et un renforcement des mesures de vérification pour certains pays», avait indiqué Miles Taylor, un conseiller de Mme Duke.

Le premier décret présidentiel interdisant l’accès aux États-Unis aux citoyens de six pays à majorité musulmane a expiré dimanche, 90 jours après son entrée en vigueur. Le Soudan ne fait plus partie de la liste. Ce décret devait être examiné par la Cour suprême des États-Unis en octobre.

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