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L’avenir en travail social

Photo: Métro

Les perspectives d’emploi sont très bonnes pour les membres de l’Ordre des travailleurs sociaux et des thérapeutes familiaux et conjugaux du Québec.

Depuis l’entrée en vigueur de la Loi 89 en septembre (connue auparavant comme le projet de loi 21), ces professionnels se sont vu accorder l’exclusivité de certaines pratiques jugées complexes et comportant un risque de préjudice pour la population. Parmi ces pratiques, mentionnons l’évaluation des personnes qui désirent adopter un enfant, l’évaluation du fonctionnement psychosocial d’un adulte qui pourrait bénéficier d’une curatelle, de même que celles demandées par le Directeur de la protection de la jeunesse ou d’autres instances juridiques.

Dans le passé, ces professionnels partageaient leurs tâches avec d’autres titres d’emploi, par exemple les agents de relations humaines ou les organisateurs communautaires. La Loi 89 vient préciser clairement les rôles qui seront dorénavant du seul ressort des membres de l’Ordre.

Les perspectives d’emploi étaient déjà bonnes pour les travailleurs sociaux. Selon Service Canada, leur nombre a augmenté de façon importante au cours des dernières années, à cause de l’aggravation des problèmes sociaux auxquels ils s’adressent : violence familiale, pauvreté des enfants, dépendances de toutes sortes, réinsertion sociale, etc. On prévoit des besoins de 550 nouveaux intervenants sociaux au Québec tous les ans jusqu’en 2016. On peut s’attendre à ce que la plupart de ces nouveaux postes soient comblés par des travailleurs sociaux membres de l’Ordre considérant les nouvelles exigences de la loi.

Pour devenir un travailleur social membre de l’Ordre, il est nécessaire de détenir un bac ou une maîtrise en travail social. Le baccalauréat est offert aux université Laval, de Montréal et de Sherbrooke, de même que dans plusieurs des campus de l’Université du Québec : Montréal, Outaouais, Chicoutimi, Abitibi-Témiscamingue et Rimouski. Toutes ces universités offrent également la maîtrise en service social à l’exception de l’Université du Québec à Rimouski. Le doctorat, quant à lui, est offert conjointement par les universités de Montréal et McGill depuis 1996. L’UQÀM offrira également ce programme conjoint l’année scolaire prochaine. À Québec, Laval propose aussi le doctorat.

Le placement est excellent car environ 85 % des diplômés des baccalauréats comme des maîtrises détiennent un emploi environ deux ans après la fin de leurs études. Dans le cas de la maîtrise, 100 % de ces emplois sont liés au domaine d’études alors que c’est le cas de 95 % des emplois détenus par les bacheliers.

Il s’agit donc d’une des professions liées au domaine de l’intervention, avec celle de psychologue, qui présente les meilleures perspectives. Il est toutefois possible qu’il vous faille commencer votre carrière dans un organisme communautaire, à un salaire moindre, avant de décrocher un premier emploi dans les secteurs publics ou parapublics. Le professionnel en travail social, à l’échelon moyen,  gagnera  alors 54 000 $ par année et plus.

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