Le bon choix: ne pas faire de choix

S’il y a une seule chose qui puisse battre la météo en matière de couverture médiatique, c’est bien Canadien.

C’est que contrairement au soleil, Canadien ne dort jamais. Ce sera encore le cas ce soir alors qu’aura lieu la première ronde du repêchage de la “Ligne” Nationale, un événement où la Flanalette figure très bien en raison de son excellence dans la région du très bas du classement.

Prononcez Galchenyuk
Les spéculations vont bon train quant au choix qu’effectuera Bergevin. Nous avions prédit il y a quelque temps que ce serait sur Grigorenko qu’il allait jeter son dévolu en raison du fort potentiel qu’il a de se planter. Nous y croyons encore, mais pas tant que ça. Les experts qui s’y connaissent pas à peu près estiment plutôt qu’Alex Galchenyuk prendra le chemin de Canadien, même si on trouve que ce serait un nom dur à prononcer pour Benoît Brunet.

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Dans les circonstances actuelles, où être jeune n’est pas trop à la mode, nous voyons peut-être se pointer une solution alternative : ne choisir personne. En effet, compte tenu de la faiblesse générale du repêchage 2012 et des déboires historiques des dirigeants de Canadien en première ronde, ne serait-il pas avisé d’échanger ce troisième choix contre un joueur dont on sait qu’il va se tenir tranquille?

Place aux vieux
Bobby Ryan par exemple. En plus d’avoir un nom facile à dire, on affirme qu’il vient avec la garantie de marquer 30 buts par saison. Et que dire de Rick Nash? Un peu chigneux dans les coins, mais assez bon lui aussi au chapitre des buts. Obtenir un de ces deux joueurs en retour du troisième choix et de la moitié de l’équipe serait tout un premier coup pour Marc Bergevin.

Pourquoi laisser la place à un jeune imaginatif et revendicateur qui travaillera sur l’avenir de Canadien alors qu’on pourrait très bien mettre la main sur un attaquant qui se soucie surtout d’améliorer sa fiche pour obtenir un plus gros contrat pour enfin contribuer à des REER? Avec juste des vétérans, pas de pression, pas de chicane, pas de loi spéciale. Ce soir, un seul choix s’impose pour Canadien : ne choisir personne.

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