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Pour en finir avec les Coyotes

C’est assez rare qu’au Sportnographe on s’attrape les nerfs (version française «correcte» de pogner les nerfs) à propos d’un sujet d’actualité.

Par exemple, il ne nous est jamais venu à l’esprit de déclarer qu’on parlait exagérément des frasques de Gilles Vaillancourt alors que CANADIEN ÉTAIT EN SÉRIES.

Jamais non plus nous est-il venu à l’esprit de proposer une pause pour cause de trop de détails alors qu’on nous relatait les crimes odieux d’un certain Magnotta pendant que CANADIEN N’ÉTAIT PAS EN SÉRIES.

À aucun moment n’avons-nous souhaité qu’un moment de silence de plusieurs jours soit respecté lorsque Cap sur l’été a commencé alors qu’on aurait préféré PARLER DE CANADIEN QUI S’EN ALLAIT EN SÉRIES POUR PERDRE APRÈS CINQ MATCHS.
Au contraire, on laisse libre cours à la liberté d’expression, même quand celle-ci nous semble un peu trop libre à notre goût.

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On est comme ça. Respectueux des règles.
C’est pourquoi il est très difficile d’annoncer à notre public adoré aujourd’hui que nous devrons bien malheureusement aller à l’encontre de cette belle liberté d’expression qui anime nos médias et demander un moratoire sans exception possible sur tous les textes concernant le départ, ou non, des Coyotes de la fabuleuse ville de Phoenix.

Incidemment, ce moratoire vaut également pour tous les textes concernant un possible déménagement des Coyotes dans la ville de Québec, donnant naissance à une nouvelle mouture des Nordiques.

Nous sommes conscients de l’engagement que cette demande impose à certains chroniqueurs de médias concurrents qui ne sont pas capables de parler que de ça.

Mais pour le bien public, la santé du débat social, veuillez respecter ce moratoire jusqu’à ce qu’une vraie décision soit prise.

On en rejasera quand ça sera fait. Bye.

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