Hockey à Québec: la fin des exils

Selon Jean-Martin Aussant, le décès de Jacques Parizeau devrait éveiller les consciences: « S’il est une chose que son départ devrait amener, c’est la fin des exils. De tous les exils, qu’ils soient géographiques ou intellectuels », a-t-il dit.

Avec les récentes nouvelles en provenance de l’Arizona, on pourrait croire que c’est le temps que finisse aussi l’exil du hockey de Québec. L’exil géographique, on s’entend, parce que les intellectuels ne sont pas légion dans le monde du hockey, et pas tellement plus dans le monde de Québec.

N’empêche que même si les experts en marketing du sport pensent que les chances de voir les Coyotes déménager à Québec dès la prochaine saison sont nulles, nous, nous y croyons quand même. Quel autre endroit dans le monde a un aréna à la fine pointe de la technologie de réfrigération pour accueillir une équipe expulsée par la mairie de sa ville? À part Laval? Aucune ville.

Et PKP doit bien réaliser que la seule façon pour lui de reconquérir Québec, c’est de ramener les Nordiques. Il devrait concentrer toutes ses ressources sans droit de regard à cette tâche. Ramener Jean-Martin Aussant, Gilles Duceppe et Badaboum dans le même mois aurait probablement un effet positif sur l’opinion publique.

Reste juste à voir si le Centre Vidéotron n’est pas réservé par un gala de Marcel Aubut à l’automne, et l’affaire est dans la poche.